Des saltimbanques de la Grèce antique aux humoristes d’aujourd’hui, les bonnes blagues ont toujours fait leur effet. Retraçons l’évolution de quelques styles de plaisanteries populaires :
Le fameux « Toc, toc, toc! Qui est là? » remonte à l’époque de la prohibition des années 1930 aux États-Unis. Les gens devaient cogner à la porte pour pénétrer dans un bar clandestin et les clients grisés par l’alcool s’amusaient souvent avec ça.
« Toc, toc, toc! » « Qui est là? » « Zoé. » « Zoé qui? » « Zoé voulu être un artiste. »
Le poème comique à cinq vers appelé limerick est devenu en vogue dans les années 1800, mais son origine datant du 12e siècle en surprendra un bon nombre. Le moine italien Thomas d’Aquin est reconnu pour avoir composé quelques lignes de prière dans un style semblable à la formule moderne. Qu’est-ce qu’un limerick? Vous devez suivre des règles strictes. Les vers 1, 2, et 5 doivent rimer et contenir 8 ou 9 syllabes. Les vers 3 et 4 doivent rimer et contenir 5 ou 6 syllabes.
Qu’on le pende! Son cou, qu’on le torde!
Personne n’implore miséricorde
pour ce sale bandit.
Même le ciel le maudit :
depuis ce matin il pleut des cordes!
La blague d’origine anglaise Why did the chicken cross the road? (« Pourquoi le poulet a-t-il traversé la route? ») cause l’hilarité dans les cours d’école depuis des lustres et jouit elle aussi d’un passé intéressant. Circulée en 1847 par le magazine new-yorkais The Knickerbocker, la première version a subi maintes transformations depuis. En voici quelques dérivés francophones.
Pourquoi le poulet a-t-il traversé la route? Pour aller de l’autre côté.
Pourquoi le punk traverse-t-il la route? Parce qu’il a une crête de poulet au-dessus de la tête!
Pourquoi le dinosaure traverse-t-il la route? Parce qu’à l’époque des dinosaures, il n’y a pas encore de poulet.