Les trois piliers de la santé
Pour commencer, il est important de se rappeler que les trois piliers de la santé sont liés : prendre soin de son corps, de son mieux-être mental et de son bien-être financier. Chaque pilier joue un rôle essentiel dans la santé et le bien-être de manière globale, mais prendre soin de l’un d’entre eux peut également avoir une incidence positive sur les deux autres.
Prendre soin de son corps
Le maintien de la santé physique passe par la pratique de cinq activités essentielles : veiller à une bonne alimentation, pratiquer une activité physique régulière, maintenir un poids santé, éviter le tabagisme et limiter la consommation d’alcool.
Avec l’âge, il est particulièrement important de rester actif sur le plan physique. L’exercice préserve la souplesse du corps et favorise la liberté de mouvement. Il aide à prévenir les effets du vieillissement sur les articulations et les muscles. Il augmente également l’énergie d’une personne, réduit le risque de développer certaines affections (arthrite, ostéoporose, etc.) et peut donc contribuer à améliorer la qualité de vie des personnes d’un âge avancé.
Prendre soin de son mieux-être mental
Le lien entre la santé mentale et la santé physique est bien documenté. Par exemple, il a été démontré que l’activité physique entraîne la libération d’endorphines, des hormones de bien-être qui améliorent l’humeur et aident à gérer le stress et l’anxiété. L’exercice peut également contribuer à prévenir le déclin cognitif, notamment la maladie d’Alzheimer et les démences apparentées, la maladie de Parkinson et la dépression grave.
Outre l’exercice physique régulier, il a été démontré que l’engagement social et la participation à des activités communautaires favorisent la santé cognitive des personnes âgées. Le fait d’entretenir des relations étroites et de se sentir socialement connecté aux autres joue un rôle important dans le mieux-être général. En effet, de nombreuses études ont décrit l’isolement social et la solitude comme un « risque de santé publique grave, mais sous-estimé », soulignant à quel point il est important de favoriser des liens sociaux significatifs.
Surveiller le bien-être financier
Le « bien-être financier » concerne l’état général de la situation financière d’une personne. Un bon bien-être financier signifie que l’on dispose de suffisamment d’argent pour couvrir ses frais de subsistance et peut-être atteindre certains objectifs personnels. Un mauvais bien-être financier signifie que l’on ne dispose pas d’assez d’argent pour couvrir les frais de subsistance, ce qui peut entraîner des inquiétudes, un stress chronique et des possibilités limitées d’activités de soutien à la santé physique.
Il n’est pas toujours possible d’atteindre un « bon bien-être financier ». De nombreux Canadiens estiment qu’ils n’épargnent pas suffisamment pour l’avenir. Une enquête récente montre que 70 % des participants ne pensent pas épargner suffisamment pour leur retraite. 66 % pensent également avoir sous-estimé le montant dont ils auront besoin le moment venu.
À l’approche de la retraite, la mise en place d’un plan financier peut contribuer à apaiser cette anxiété. Un tel plan pourrait inclure la conversion de l’épargne, y compris l’épargne personnelle et les régimes de retraite collectifs, en instruments de revenu de retraite (par exemple, les fonds enregistrés de revenu de retraite (FERR), les fonds de revenu viager (FRV) ou encore les produits de revenu garanti, tels que les rentes au Canada). Un conseiller financier peut aider à prendre des décisions en fonction des circonstances de la vie d’une personne.
Un autre élément à prendre en considération (dans le cadre d’un plan financier personnel) peut être une assurance vie abordable. En effet, au fur et à mesure des paiements des primes (pour un contrat d’assurance vie entière ou universelle), la valeur de rachat du contrat augmente généralement avec un report d’impôt. Dans certains cas, cette valeur de rachat peut être accessible par le biais de prêts ou de retraits pour compléter le revenu de retraite.
En outre, certains contrats d’assurance prévoient une option permettant aux assurés d’accéder à une partie du capital-décès de manière anticipée (c’est-à-dire un avenant de capital-décès anticipé) pour les aider à payer les dépenses liées aux soins de longue durée. Cette approche pourrait contribuer à préserver l’épargne-retraite. L’accès au capital-décès anticipé réduira toutefois le capital-décès versé aux bénéficiaires après le décès du titulaire du contrat. Il est essentiel de consulter un conseiller financier pour comprendre les implications financières propres à chaque situation.