Dépression
En 2022, une étude menée par Recherche en santé mentale Canada (pdf) a révélé que la dépression est plus prévalente chez les personnes dans la quarantaine que tout autre groupe d’âge. Parmi les Canadiens âgés de 40 à 49 ans, 19 % ont déclaré souffrir de dépression. Bien qu’il s’agisse d’une baisse par rapport au sommet atteint pendant la pandémie de COVID-19, ce pourcentage demeure élevé par rapport aux chiffres d’avant la pandémie. La dépression est également susceptible de se manifester par des symptômes cognitifs chez les personnes dans la quarantaine. Bien que de nombreuses personnes associent ces symptômes à des adultes plus âgés, des études ont démontré qu’ils culminent à l’âge mûr (article en anglais seulement), soit de 45 à 54 ans.
Trouble anxieux généralisé (TAG)
Caractérisé par une inquiétude excessive et incontrôlable au sujet d’activités et d’événements quotidiens, le trouble anxieux généralisé (article en anglais seulement) est un problème de santé mentale qui s’accompagne souvent de symptômes physiques comme la fatigue et la difficulté à dormir. Pendant la pandémie de COVID-19, le TAG était très présent au Canada : 13,6 % des Canadiens ont souffert d’un TAG (article en anglais seulement), les femmes étant plus touchées que les hommes (17,2 % contre 9,9 %). Une autre étude (pdf) a révélé que 27 % des Canadiens âgés de 40 à 49 ans ont déclaré éprouver de l’anxiété en 2022.
Solitude
Bien qu’il ne s’agisse pas d’un trouble de santé mentale, la solitude est un facteur qui contribue à une mauvaise santé mentale. Une étude (article en anglais seulement) s’est penchée sur les niveaux de solitude selon les décennies et a permis de déterminer qu’il y avait un sommet au milieu de la quarantaine. L’étude s’est également penchée sur les facteurs associés à la solitude au fil des décennies. Les facteurs comme les troubles du sommeil, les comportements prosociaux, une anxiété plus importante et un moins grand sentiment d’autoefficacité sociale sont à la fois causés par la solitude, et contribuent à la solitude.
Stress
Il peut sembler presque impossible d’éviter le stress dans la quarantaine – lorsque vous approchez de l’âge mûr, vous avez peut-être une combinaison d’obligations professionnelles, familiales et autres dont vous devez vous occuper. Si l’on ajoute à cela prendre soin de votre santé et de votre bien-être, il est facile de se sentir dépassé. Le stress ne touche pas seulement les personnes âgées de 40 à 49 ans, mais des études ont révélé que le stress à l’âge mûr peut avoir un effet négatif plus important à mesure que vous vieillissez. Une étude menée au Danemark (article en anglais seulement) a révélé qu’un niveau de stress élevé à l’âge mûr est « un facteur de risque important pour la démence ». L’étude souligne l’importance d’un diagnostic et d’un traitement précoces pour réduire les effets négatifs sur la santé du cerveau plus tard dans la vie.
Épuisement professionnel
L’épuisement professionnel (article en anglais seulement) se caractérise par un état d’épuisement émotionnel, physique et mental complet qui survient lorsqu’une personne est exposée au stress sur une base quotidienne pendant de longues périodes. À cause de cette définition, il est souvent associé aux personnes en âge de travailler. Parmi les travailleurs canadiens, 84 % (article en anglais seulement) ont souffert d’épuisement professionnel en raison d’une charge de travail accrue, de problèmes de santé mentale et d’une rémunération insuffisante. De plus, 27,5 % des Canadiens âgés de 40 à 49 ans perçoivent leur vie comme extrêmement stressante la plupart des jours – ce groupe d’âge a déclaré ressentir plus de stress quotidien que tout autre groupe d’âge.