Augmentation de 42,3 % du nombre de personnes prenant des médicaments contre l’obésité
L’examen des tendances du nombre de demandeurs uniques (personnes qui ont présenté une demande de règlement) pour des médicaments contre l’obésité révèle que de plus en plus de personnes demandent des interventions médicales pour traiter l’obésité et les problèmes liés au poids.
Nos données sur les demandes de règlement montrent une augmentation de 42,3 % du nombre de personnes présentant des demandes de règlement pour des médicaments contre l’obésité en 2023, et de 91,9 % depuis 2020. L’OzempicMD n’est pas inclus dans cette analyse des médicaments contre l’obésité. Santé Canada a approuvé l’OzempicMD pour le traitement du diabète de type 2 et non pour le traitement de l’obésité.
Cette tendance met en évidence la prévalence des problèmes de gestion du poids au Canada et la reconnaissance croissante du fait que l’obésité est un problème de santé chronique peut tirer parti de diverses méthodes de gestion, y compris les médicaments. Cette tendance pourrait également s’expliquer par la disponibilité de médicaments plus récents et efficaces contre l’obésité et par l’intérêt accru pour les options pharmaceutiques pour la gestion du poids.
Dans la suite de ce rapport, nous nous penchons plus sur cette tendance et décrivons les moyens dont disposent les employeurs pour aider les personnes à gérer leur poids au travail.
Lire la suite pour en savoir plus sur l’importance d’un lieu de travail favorable ici : Les avantages de la couverture des médicaments pour la perte de poids
Davantage de membres du personnel recherchent un traitement pour des troubles liés à la consommation de substances psychoactives
On a enregistré une augmentation importante de 17,2 % des demandeurs uniques de médicaments utilisés pour traiter les troubles liés à la consommation de substances (plus précisément l’alcool et les opioïdes), et de 52,0 % depuis 2020.
Ces chiffres soulignent l’existence d’un besoin important en matière de soutien aux personnes souffrant de troubles liés à la consommation de substances psychoactives, ainsi que l’importance constante du soutien de ces personnes. Par exemple, ce soutien peut consister à proposer le programme d’aide aux employés et aux membres de leur famille (PAEF) et à offrir la couverture d’un traitement complet.
Dans la suite de ce rapport, nous examinons de plus près la question de la consommation de substances et les moyens d’aider les membres du personnel qui veulent se faire soigner, tout en favorisant la prise de conscience, le rétablissement et le bien-être mental de ceux et celles qui ont besoin d’aide.
Les tendances en matière de santé selon le Rapport Mieux-être 2023
Le bien-être au travail est devenu une priorité absolue pour de nombreuses organisations et les dirigeants cherchent continuellement des moyens d’être plus proactifs lorsqu’il s’agit de la santé des membres du personnel. Et pour cause. De nombreuses études montrent qu’il est certainement avantageux d’investir dans les ressources humaines. De l’engagement accru à l’augmentation de la productivité, il a été démontré que l’instauration d’une culture d’entreprise qui valorise la santé et le bien-être des membres du personnel porte ses fruits.
Le Rapport Mieux-être 2023 révèle des résultats prometteurs pour les employeurs qui accordent la priorité à la santé et au bien-être des membres du personnel. En moyenne, les organisations perdent 49 jours de productivité par membre du personnel chaque année en raison de l’absentéisme et du présentéisme. Cependant, les trois organisations les plus performantes gagnent 13 jours de productivité supplémentaires par membre du personnel par rapport à leurs homologues. Les trois organisations les plus performantes sont déterminées en fonction de leur score dans plusieurs indicateurs liés à la culture du lieu de travail.
La différence de productivité peut s’expliquer en partie par la perception positive que les membres du personnel peuvent avoir lorsque leur employeur se préoccupe réellement de leur bien-être.
Maarika Arget, conseillère, Bien-être des employés à Manuvie, souligne l’effet de cette perception : « Lorsqu’un membre du personnel a l’impression que son employeur se soucie réellement de son bien-être, il est plus susceptible de se sentir valorisé sur son lieu de travail, d’adopter activement des habitudes saines et de profiter du régime d’avantages sociaux qui lui est offert ».
Lire la suite : Pourquoi inclure les cliniques de santé au travail à votre programme de mieux-être
Principaux problèmes de santé à l’origine des dépenses en médicaments et paramédicales
Si l’on examine les principales conditions à l’origine des dépenses en médicaments et en services paramédicaux, les dépenses en médicaments les plus importantes en 2023 concernent les médicaments utilisés pour traiter les anomalies du système immunitaire, comme les maladies inflammatoires et rhumatologiques, et le diabète.
Bien que les médicaments utilisés pour traiter les anomalies du système immunitaire puissent être coûteux, ils changent souvent la vie de la personne et l’aident à optimiser son fonctionnement malgré une maladie autrement chronique et potentiellement débilitante. Les taux de diabète au Canada étant élevés (et continuant à augmenter), cette situation contribue aux niveaux élevés de remboursement des médicaments. Les nouveaux médicaments contre le diabète peuvent également être coûteux, mais les premiers signes révèlent de bons résultats, y compris des bienfaits pour les problèmes de santé associés tels que les maladies cardiovasculaires.
Heureusement, en plus des médicaments, Manuvie offre des ressources clés afin de mieux aider les membres de votre personnel atteints de maladies chroniques, y compris les anomalies du système immunitaire et le diabète.
Lire la suite : Les employés diabétiques n’ont pas recours à des diététistes ni à d’autres services de soutien offerts par leur régime
Les dépenses paramédicales les plus importantes concernent les services couramment utilisés pour traiter les blessures et douleurs musculosquelettiques (qui comprennent les services des physiothérapeutes et les massothérapeutes) et les troubles de santé mentale (qui comprennent les services de psychothérapeutes et de travailleurs sociaux).
La forte demande de ces services montre que ces problèmes peuvent être répandus sur le lieu de travail et que les membres du personnel se tournent vers leurs régimes d’avantages sociaux pour obtenir des ressources qui permettent d’améliorer leur santé physique et mentale. Elle souligne également la nécessité pour les employeurs d’explorer en permanence différents moyens d’aider à prévenir les problèmes liés à la santé mentale et physique, notamment en réduisant les facteurs de stress associés au travail et le risque de lésions musculosquelettiques.
Lire la suite pour en savoir plus sur les moyens de créer un lieu de travail favorable à la santé musculosquelettique : Favoriser la santé musculosquelettique, c’est bon pour les affaires
Tendances en matière de santé mentale et d’invalidité de courte et de longue durée
Les troubles de santé mentale, suivis des troubles musculosquelettiques, sont les principales causes d’invalidité de courte et de longue durée. L’âge moyen des demandeurs de prestations d’invalidité de longue durée est de 47 ans. Plus de la moitié sont des femmes.
Si les demandes de prestations d’invalidité sont souvent dues à des troubles mentaux, à des maladies chroniques ou à des blessures physiques, le stress au travail est parfois un facteur contributif. La nature exigeante de certains emplois, où la pression se fait sentir, peut aggraver les problèmes de santé mentale comme l’anxiété et la dépression ou d’autres maladies chroniques, et ainsi contribuer aux taux de demandes d’invalidité à court ou à long terme.
Selon le Rapport Mieux-être, lorsqu’on les interroge sur les facteurs de stress liés au travail, 27 % des répondants considèrent que l’équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie privée est problématique. Ce taux est néanmoins de seulement 18 % dans les organisations qui se classent parmi les trois premières. En outre, le manque perçu de participation et d’influence, c’est-à-dire le fait que les membres du personnel ont l’impression d’être exclus des discussions sur la manière dont leur travail est effectué et dont les décisions importantes sont prises, peut être lié au stress sur le lieu de travail. Le Rapport Mieux-être révèle que 26 % des répondants sont confrontés à ce problème, alors que les trois premières organisations ont signalé ce problème dans seulement 17 % des cas.
De plus, le stress au travail peut être un obstacle non médical qui influe sur la durée d’une demande d’invalidité. Par exemple, une personne en congé d’invalidité de courte durée ou de longue durée peut être plus réticente à reprendre le travail si elle sait qu’elle va retrouver un environnement de travail stressant.
Les employeurs peuvent s’efforcer de réduire les facteurs de stress liés au travail en privilégiant les meilleures pratiques telles que la promotion de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée et la participation active des employés dans les processus de prise de décisions.
La Commission de la santé mentale du Canada propose une norme nationale pour guider les organisations sur la santé et la sécurité psychologiques en milieu de travail, qui porte entre autres sur la promotion de la santé mentale et la prévention des préjudices psychologiques sur le lieu de travail.
Il est également important d’offrir aux membres du personnel une couverture adéquate en matière de santé mentale. Lire la suite ici : Lacunes en matière de santé mentale : comment votre régime peut mieux aider les employés