Je suis confrontée à des difficultés financières et sociales depuis le début de ma vie. À la naissance, j’ai été arrachée des bras de ma mère biologique, membre de la Nation dénée de Buffalo River, puis placée en famille d’accueil. Malheureusement, j’ai découvert qu’elle était décédée après avoir tenté de reprendre contact avec moi pendant mon adolescence. Elle ne m’a légué aucune assurance vie ni aucun actif pour m’aider à réaliser mon rêve de devenir médecin de famille en milieu rural.
Ma mère de famille d’accueil, une mère seule de l’Alberta rurale, m’a adoptée alors qu’elle exploitait un foyer d’accueil qui s’occupait de plusieurs enfants de divers horizons culturels et socioéconomiques. Dès un jeune âge, je me suis rendu compte que je n’étais pas élevée selon la norme. Nous vivions d’une paie à l’autre avec un seul revenu familial et dépendions des services sociaux.
Une assurance vie aurait très certainement influencé mon éducation. J’aurais peut-être pu vivre ce que c’était que de participer à des activités parascolaires. L’une des expériences de mon enfance qui m’a le plus marquée est celle de ma mère de famille d’accueil ayant économisé pendant des mois pour me payer une tenue de volley-ball. Malheureusement, je n’ai pas été recrutée par l’équipe de l’école. Néanmoins, le soutien financier et social qu’apporte une police d’assurance m’aurait fortement influencée quant aux occasions que j’aurais recherchées pendant mon enfance ainsi que dans ma carrière professionnelle.
Dès mon plus jeune âge, j’ai dû jongler avec un emploi tout en poursuivant mes objectifs universitaires en l’absence de mentorat approprié. J’ai rarement eu l’occasion de rechercher des intérêts personnels ou des passe-temps et d’explorer mon identité en raison de l’adversité financière et sociale que je subissais constamment. Chaque étape de mon parcours scolaire avait été grevée par des difficultés financières. J’ai réussi à payer mes études en multipliant les emplois et en mettant de l’argent de côté, en demandant de l’aide sociale sous la forme de bourses pour les enfants pris en charge par le gouvernement et en recherchant toutes les bourses d’études possibles. Aujourd’hui encore, j’envie les étudiantes et étudiants dont les parents les soutiennent et les encouragent à poursuivre leurs objectifs.
Malgré mes difficultés, j’ai réussi à obtenir une moyenne pondérée cumulative de 3,95 sur 4,00 (91 %), je me suis engagée dans de multiples fonctions de leadership au sein de ma collectivité et de mon milieu étudiant et j’ai passé avec succès des entretiens (en attendant les résultats d’admission) avec trois facultés de médecine en Ontario. Cependant, je crains les difficultés financières liées à d’éventuelles études en médecine, car quatre années d’études peuvent coûter en moyenne entre 150 000 $ et 200 000 $.
En tant que future médecin et mère, j’ai appris de première main l’importance de l’assurance vie et de l’assurance maladies graves. J’ai la ferme conviction que je ne passerais jamais ma vie sans que de telles polices protègent ma future famille des difficultés sociales et financières que peut entraîner la perte d’un parent. Je prévois de souscrire une assurance invalidité dès la première semaine de mes études en médecine, car je comprends qu’un événement fortuit pourrait m’empêcher de soutenir les personnes qui me sont chères.
Merci de soutenir des étudiantes et étudiants qui, comme moi, ont vécu la perte d’un parent et toutes les difficultés qui s’ensuivent. Je suis reconnaissante pour toute aide que je peux recevoir.