L’assurance vie, c’est essentiel.
Imaginez que vous prenez place sur la banquette arrière et que vous voyez les yeux larmoyants de votre mère dans le rétroviseur. Votre esprit entre dans une stupeur totale quand vous entendez : « Papa est mort. » C’est la situation dans laquelle je me suis trouvée lorsque j’ai appris le décès de mon père.
Jusqu’à ce moment-là, ma famille avait dû composer avec la tourmente découlant du fait que mon père était bipolaire. Ma mère recevait dans la poste des relevés de cartes de crédit faisant état de milliers de dollars de dettes. Pendant la nuit, je l’entendais pleurer, inquiète et se demandant si nous allions perdre notre maison ou non. Mon frère et moi tentions de la consoler tout en vivant nos propres émotions partagées. La maladie mentale de mon père était devenue un défi émotionnel et financier pour notre famille. Après son décès, la situation a empiré. Il avait vidé tous ses comptes bancaires – y compris des comptes REEE ouverts pour financer l’avenir de ses enfants – et accumulé des dettes dans les six chiffres. Pendant toute mon enfance, je n’avais jamais vu ma mère anxieuse avant ce jour. Le poids des dettes pesait sur ses épaules. J’ai remarqué qu’elle développait de l’insomnie et était accablée par le chagrin. Faire face à la mort d’un être cher tout en étant menacée par un endettement extrême n’est pas de tout repos.
Malgré les difficultés de ma mère, elle est restée stoïque et a mis l’accent sur l’importance de nos études. Aujourd’hui, j’aspire à me concentrer sur ma scolarité et à obtenir mon diplôme avec distinction. Poursuivre des études postsecondaires avait toujours été mon objectif et ma mère m’a poussée à le poursuivre. Je savais que je devais travailler pour payer mes études universitaires et j’ai donc dû prendre une année sabbatique pour mettre de l’argent de côté afin de payer les frais de scolarité. Par chance, j’ai été acceptée à l’Université MacEwan, j’ai accumulé suffisamment d’économies et j’ai demandé des subventions de l’État pour payer mes études postsecondaires.
Même si ma famille a eu la chance de retomber sur ses pieds, notre situation aurait pu être plus facile si nous avions eu accès à une assurance vie. Si les dettes de mon père avaient été couvertes, nous aurions été soulagés dans notre période de deuil. L’assurance vie m’aurait permis d’entreprendre plus tôt mon parcours postsecondaire et aurait éliminé les stress de ma mère. Vivre le décès d’un membre de ma famille et les difficultés financières ayant accompagné ce décès m’a fait prendre conscience de l’importance fondamentale des régimes d’assurance vie. À titre comparatif, j’ai vu des personnes ayant une assurance vie se remettre financièrement et émotionnellement du décès d’un être cher beaucoup plus rapidement que nous. Les personnes bénéficiaires de prestations d’assurance vie sont moins stressées, disposent d’un patrimoine leur permettant de poursuivre leurs études et peuvent s’attaquer en priorité à rétablir leur équilibre émotionnel suivant un décès.
Somme toute, c’est l’assurance vie qui détermine la rapidité avec laquelle on peut se remettre du décès d’un membre de la famille. Une assurance vie élimine le stress financier auquel les personnes sont confrontées par la suite et permet aux membres de la famille de faire leur deuil ensemble et de recevoir des traitements pour leurs difficultés émotionnelles. L’assurance vie est essentielle pour permettre aux gens endeuillés de guérir et c’est pourquoi je conseille vivement à quiconque de souscrire une telle assurance pour le bien de ses êtres chers.