Aperçu de la nouvelle norme canadienne en matière de gestion de l’invalidité
1er novembre 2021
Pour les propriétaires d’entreprises, les promoteurs de régime et les administrateurs de régime
L’Association canadienne de normalisation (CSA) a adopté une nouvelle norme conçue pour aider les employeurs canadiens en matière de gestion de l’invalidité. Appelé norme CSA Z1011, Système de gestion d’incapacité au travail, ce cadre a été conçu pour briser l’approche cloisonnée traditionnellement adoptée par les intervenants en gestion de l’invalidité.
Pour les employeurs, savoir comment, quand et quelles mesures prendre pour faciliter le rétablissement de leurs employés peut être un chemin difficile à parcourir – un chemin que la norme aide à définir.
« Les employeurs ont vraiment de la difficulté à déterminer à quel moment ils doivent intervenir ou comment ils doivent collaborer avec tous ceux qui soutiennent l’employé », a déclaré la Dre Georgia Pomaki, responsable de l’équipe de spécialistes en invalidité et en santé mentale à Manuvie, lors d’une entrevue avec HR Reporter. « Les employeurs se posent beaucoup de questions comme : Devrions-nous communiquer avec l’employé pendant son congé d’invalidité? Quelles mesures d’aménagement devrions-nous prendre? Quel est notre rôle à l’égard de ces mesures? Quand devraient-elles être offertes? Que pouvons-nous faire pour éviter une absence et garder l’employé au travail? »
« La norme fournit des réponses très utiles à ces questions et... des façons de faire très précises, en plus de fournir de l’aide pratique, ce qui, selon moi, constitue un besoin criant. »
Mme Pomaki a ajouté que la nouvelle norme encouragera les employeurs à soutenir leurs employés et qu’elle les habilite à le faire efficacement.
Un autre aspect important de la nouvelle norme est son approche itérative et axée sur les données. Conçue pour s’adapter à l’évolution rapide du domaine de la gestion de l’invalidité, cette norme s’appuie sur plusieurs principes directeurs qui définissent son engagement à être améliorée au fil du temps.
Cela est particulièrement important en ce qui a trait à la santé mentale, un secteur de la gestion de l’invalidité difficile à aborder avec une solution universelle.
« Il n’y a pas deux personnes ou deux problèmes de santé identiques, alors c’est là que la souplesse entre en jeu. Et la souplesse de cette approche personnalisée dépend vraiment de la solidité de la structure qui vous entoure », a déclaré Mme Pomaki.
« L’un des principaux problèmes est, bien sûr, la stigmatisation liée aux troubles de santé mentale. Donc, cette norme aide vraiment les employeurs en leur disant qu’ils peuvent prendre l’initiative d’aider leurs employés, quels que soient leurs problèmes de santé, physique ou mentale, et leur fournir un soutien concret très précis. »