Épisode 9 : Dissipez les nuages : Des changements quotidiens pour vous aider à combattre le brouillard cérébral

Juin. 6, 2023 | 30 mins

Joignez-vous à l’animateur Brent Bishop qui s’entretient avec Jill Hewlett, experte en conditionnement cérébral, formatrice et auteure de Toronto (Ontario). Ils discuteront des changements quotidiens que vous pouvez faire pour aider à combattre le brouillard cérébral.

Remarque : tous les balados ont été enregistrés en anglais seulement.

Transcription de l’épisode

Présentateur :

Vous écoutez la série de balados Au-delà de l’âge.

Brent :

Bonjour et bienvenue au balado Au-delà de l’âge, une série exclusive de Manuvie dans laquelle nous discutons avec des experts pour faire la lumière sur la santé globale et le vieillissement. L’idée : vous aider à vivre plus longtemps et en meilleure santé, quel que soit votre âge. Je suis votre animateur, Brent Bishop, et aujourd’hui, je suis en compagnie de Jill Hewlett, de Toronto. Spécialiste de mise en forme cérébrale, Jill est une véritable autorité en matière de bien-être. Aujourd’hui, nous discuterons de plusieurs sujets, comme le brouillard cérébral, la forme physique du cerveau et des moyens pour que votre esprit fonctionne au meilleur de ses capacités le plus longtemps possible. Bienvenue, Jill.

Jill :

C’est un plaisir d’être ici avec vous, Brent; je suis très contente de participer à cette conversation.

Brent :

Super, super! J’aime ce concept de mise en forme cérébrale, de santé du cerveau, de bien-être cérébral. C’est un domaine du savoir qui est plus répandu maintenant et plus documenté. C’est un sujet qui m’intéresse grandement et j’ai très hâte de vous entendre sur la question. Mais d’abord, pouvez-vous vous présenter quelque peu, nous parler de votre parcours et de ce qui vous a amenée à travailler dans le domaine?

Jill :

Oui, bien sûr. Tout d’abord, j’adore discuter de mise en forme du cerveau avec des individus et des organisations qui veulent entraîner leur cerveau et créer une vie saine. En gros, entraîner son cerveau consiste à en tirer le maximum à chaque étape de notre vie, qu’on soit adolescent, adulte ou plus âgé. Et j’ai bâti ma carrière à partir de cette passion. Quand j’étais jeune, mes parents possédaient un magasin de sport dans une ville appelée Aurora. Très jeunes déjà, mes sœurs et moi, on courait partout dans le magasin après les heures d’ouverture et on jouait avec l’équipement. On essayait les vêtements de sport. Ça n’étonnait personne qu’on fasse du sport, qu’on s’entraîne. J’ai grandi dans ce contexte-là et c’est ce qui a fait en sorte que j’aimais bouger.

Une fois rendue à l’université, mon horaire est devenu bien chargé. J’étais loin de la maison familiale. J’ai tranquillement commencé à perdre mon équilibre, parce que je n’étais simplement pas aussi active que dans le passé. J’ai réalisé que mon humeur avait changé, que j’avais de la difficulté à me concentrer à l’école. Il me manquait quelque chose. Je me suis remise à courir à l’extérieur, à faire du vélo. Je me suis abonnée à un gym et rapidement, j’ai ressenti toutes sortes de bienfaits. Pas seulement physiquement, mais aussi mentalement et émotionnellement. Par la suite, j’ai découvert, alors que j’entamais ma carrière dans le domaine du bien-être après l’université, qu’il y avait une connexion entre le corps et l’esprit. Mon corps stimulait mon cerveau de la façon dont il a besoin d’être stimulé. Et je n’ai jamais regardé en arrière depuis.

Brent :

Incroyable! Merci. On a tous déjà vécu des périodes de confusion légère. Des moments où il semble impossible de penser clairement, où on est tout simplement pas aussi productifs qu’on pourrait l’être. Le concept de COVID longue a fait son apparition aussi, ce qui pouvait causer ce qu’on appelle un « brouillard cérébral ». Et depuis, on en entend parler de plus en plus. On parle aussi de fatigue cérébrale, de cerveau submergé. Qu’est-ce qui cause ces états, à part la COVID longue, et que pouvons-nous faire pour les surmonter?

Jill :

Excellente question! Vous avez parlé de trois concepts différents : la fatigue cérébrale, le cerveau submergé et le brouillard cérébral. Parlons d’abord de la fatigue cérébrale. La fatigue cérébrale est liée à un manque de sommeil ou à un sommeil de mauvaise qualité. Notre cerveau tire tellement de bienfaits du sommeil! Quand on dort, notre cerveau se régénère, il guérit, il se nettoie; il déplace certaines données dans sa mémoire à long terme. On apprend pendant qu’on dort; en fait, on consolide nos apprentissages. Beaucoup de gens ne dorment pas suffisamment, pour toutes sortes de raisons. Et c’est un problème. La sédentarité est un autre problème important. Depuis mars 2020, les gens ont en quelque sorte transféré leur bureau à domicile. Ils ne quittent plus leur maison; ils ne sortent plus pour les mêmes raisons et passent beaucoup plus de temps devant leur écran. Les recherches ont bien montré que les gens passaient plus de temps devant leur écran, ce qui augmente encore plus leur sédentarité.

La fatigue cérébrale peut aussi apparaître quand on ne boit pas assez d’eau. Notre cerveau est comme un appareil électrique. Il a besoin d’eau en tout temps pour que notre système nerveux, notre système sensoriel puisse traiter l’information et la déplacer dans notre cerveau. Ensuite nous pouvons assimiler ces données, communiquer et fonctionner correctement. Quand nous sommes déshydratés, ces voies de communication ne fonctionnent pas. Il y a, enfin, ce qu’on appelle le syndrome de surcharge informationnelle. Le phénomène se produit quand on est bombardé d’informations. Nous sommes dans une ère d’information continue; les gens sont constamment sur leurs appareils intelligents. On est toujours entouré de nouvelles, d’écrans, d’informations. Voilà donc les causes de ce qu’on appelle la fatigue cérébrale. Dans un tel état, notre traitement cognitif est ralenti. On a de la difficulté à passer d’une tâche à une autre.

On n’a tout simplement pas l’énergie nécessaire pour atteindre nos objectifs ou bâtir des liens avec les autres. Ce n’est vraiment pas très agréable. Pour contrer cette fatigue, buvez plus d’eau. Levez-vous et bougez. Allez au lit plus tôt. Établissez une bonne hygiène du sommeil. Et dernier point mais non le moindre, prenez des pauses de vos écrans. Il faut prendre des pauses de nos appareils.

J’aimerais maintenant vous parler de cerveau submergé ou de surcharge cérébrale pour vous montrer la différence avec la fatigue cérébrale. Le problème de la surcharge cérébrale existait bien avant la COVID, mais il a atteint un sommet historique depuis. On doit constamment composer avec de l’incertitude; les changements sont incessants. La part d’inconnu est aujourd’hui tellement grande que les gens ont perdu leur structure et leur routine. Mais notre cerveau en a besoin pour se sentir en sécurité. Il a besoin de prévisibilité, parce que la vie est en elle-même imprévisible.

Dès qu’on élimine toutes ces structures et nos activités habituelles, l’anxiété apparaît. Ce qui peut mener à d’autres problèmes, comme des symptômes de déprime ou de dépression. On peut développer une vision malsaine ou limitée de la vie. Tout ça affecte notre santé mentale, et tranquillement, on cesse d’agir. On devient alors de plus en plus pris au piège, parce qu’on est complètement dépassé par la situation. Qu’est-ce qu’on peut faire? Mon premier truc est super facile à appliquer : respirer profondément. Prendre une bonne grosse bouffée d’air par le nez. On inspire par le nez; on expire par la bouche. Vous ressentirez automatiquement un apaisement. Le fait de respirer ainsi nous amène rapidement dans un espace de repos et de recueillement. Le système parasympathique s’active. On ralentit notre système, on se replace dans le moment présent et on retrouve un peu de contrôle; on reprend notre souffle. On a donc cette stratégie pour nous donner de l’énergie.

Brent :

Ça contribue à détendre le système nerveux. Nous allons maintenant parler un peu du brouillard cérébral. J’aimerais connaître les répercussions que cet état peut avoir sur la vie quotidienne. Je crois savoir ce que c’est, mais pour nos auditeurs, peut-être pouvez-vous décrire rapidement ce que c’est, décrire les symptômes de cet état.

Jill :

Et surtout, ce qui cause le brouillard pour qu’on puisse le prévenir! Qu’est-ce qu’on peut faire quand on a le cerveau dans le brouillard? Parce que c’est un état différent de la fatigue ou de la surcharge cérébrales. Certains des symptômes sont assez similaires, comme la fatigue, l’incapacité à se concentrer, l’impression d’être au milieu d’une brume tout au long de la journée. Les oublis s’accumulent. On a de la difficulté à prendre des décisions rapides, ce qui peut représenter un problème de sécurité si vous êtes chirurgien ou dentiste ou si vous supervisez un chantier, par exemple. À cause de ce qui se passe en coulisses quand on est dans un état de brouillard cérébral, c’est comme si on se retrouvait en mode survie. Essentiellement, notre système survit au lieu de prospérer. On est en mode protection plutôt qu’en mode productivité. Et il faut faire quelque chose pour se sortir de cet état; ce sont des signaux d’alerte, des drapeaux rouges qui nous informent qu’il y a un problème et qu’on doit prendre des mesures pour le régler.

Brent :

Très bien. Je ne savais pas qu’il y avait une réelle différence entre ces états, soit la fatigue cérébrale, la surcharge cérébrale et le brouillard cérébral. Est-ce que la combinaison d’un cerveau submergé et d’un manque de sommeil qui cause le brouillard cérébral? Ou y a-t-il une cause spécifique à cet état?

Jill :

Le brouillard cérébral est d’abord et avant tout lié à la toxicité. Et la toxicité dont je parle ici trouve sa source dans ce qu’on mange.

Brent :

L’alcool, la déshydratation, le sucre en quantité excessive, ce genre de choses, j’imagine.

Jill :

Exactement. Vous êtes sur la bonne voie. Absolument. Tout ce qu’on ingère quotidiennement au déjeuner, au dîner, au souper, pour nos collations. Et puis l’alcool, les cigarettes, les drogues récréatives, les médicaments, les métaux lourds qui se retrouvent dans l’eau potable ou même juste la pollution extérieure. Toutes ces choses s’ajoutent à la toxicité. J’ai pensé qu’il serait intéressant qu’on aborde cette question de toxicité. En fait, notre système peut composer avec un certain niveau de toxicité. Notre foie et nos reins agissent comme des filtres et nous aident à éliminer les déchets. Mais quand il y en a trop, notre système devient surchargé et il n’arrive pas à tout traiter assez rapidement pour éliminer les déchets assez vite. Les toxines entrent alors dans la circulation sanguine. Et parce que ce sont des toxines, notre corps émet une réponse d’alerte, une réponse immunitaire. Le système nous dit : « Hé, il y a quelque chose qui se passe ici, il y a des indésirables parmi nous. »

Et ces toxines, ça peut être du sucre, tout simplement, comme vous l’avez dit, Brent. Pour certaines personnes, c’est le gluten qu’elles peinent à digérer. Une inflammation s’installe, de l’enflure. Le corps perçoit un danger et répond par des signaux d’alerte. Si la situation perdure, si les toxines restent assez longtemps dans le système, le problème devient systémique et il finit par atteindre le cerveau. Chacun d’entre nous possède ce qu’on appelle la barrière hématoencéphalique, dont la finalité est d’empêcher les toxines de se rendre au cerveau. Malheureusement, l’inflammation gagne cette barrière, qui devient perméable. Et les toxines entrent, ce qui crée une surcharge toxique dans le cerveau. Et c’est à ce moment qu’apparaît le brouillard cérébral, car les toxines viennent interférer avec la chimie cellulaire du cerveau. Les voies neuronales sont bloquées. Les toxines peuvent même pénétrer dans les cellules du cerveau, qu’on appelle des neurones. Elles peuvent déformer les mitochondries ou les rendre inefficaces. Les mitochondries sont responsables de notre énergie biochimique. Il y a donc un effet boule de neige : on ingère quelque chose, ça passe dans notre système qui n’arrive pas à l’éliminer et ça se retrouve dans notre cerveau. Ça crée des interférences et les symptômes du brouillard cérébral apparaissent. Maintenant, il faut bien manger. Il suffit de retirer les mauvais aliments de nos assiettes pour faire de la place aux bons aliments.

Brent :

Bien. Cette image de l’effet boule de neige est très forte. On comprend bien qu’en mangeant régulièrement des aliments transformés, ça crée des dommages au fil du temps. Parlons des bons gras. On sait que les bons gras font partie des nutriments qui peuvent agir comme des facteurs de protection pour notre santé cellulaire, pour la santé de notre cerveau. Pouvez-vous nous recommander d’autres aliments qui peuvent améliorer nos fonctions cérébrales?

Jill :

Oui, c’est une donnée importante à connaître parce qu’on doit manger tous les jours. On est toujours en train de manger en fait! Donc, si on peut ajuster notre alimentation, on peut obtenir des résultats incroyables. Gardons les choses simples et disons simplement d’éviter les aliments transformés, emballés, la restauration rapide. La plupart de ces aliments contiennent beaucoup de sucre. Ils ont des agents de conservation, des ingrédients artificiels, des substances que l’organisme percevra comme des toxines. On enlève tout ça. Les mauvais gras, comme les gras trans, ce type d’aliments. Ensuite, on peut mettre plein d’options santé dans nos assiettes, comme des aliments entiers. D’ailleurs, quand on mange un repas qu’on a nous-mêmes concocté, notre système peut s’y préparer. Les enzymes de notre salive s’activent. Tout notre système se prépare à manger. La nourriture qu’on ingère aura encore plus de bienfaits sur notre corps si on crée un lien avec elle.

Brent :

En effet. C’est vraiment un bon point. Vous êtes une experte-conseil chez Brain Gym. Pouvez-vous nous expliquer ce que la mise en forme du cerveau englobe et comment on peut l’intégrer à notre quotidien? Parce qu’on veut tous d’un cerveau en pleine forme!

Jill :

Absolument. Avec plaisir. Donc la mise en forme ou le conditionnement physique du cerveau, ça consiste à se doter d’outils et de stratégies pour vraiment optimiser la santé de notre cerveau. Et avec le travail que vous faites, vous serez d’accord avec moi : ce qui est vraiment super, c’est que vous pouvez utiliser le corps que vous avez pour obtenir le cerveau que vous voulez. Le corps que vous avez actuellement, c’est en fait la meilleure ressource que vous ayez pour créer un meilleur cerveau. C’est le point de départ pour le reste. Et à l’intérieur de ce volet essentiel de sensibilisation et de conscientisation, j’essaie de transmettre les résultats de la neuroscience aux gens d’une manière qui est accessible, pour simplifier cette information complexe et ainsi pouvoir l’appliquer de façon concrète dans le quotidien. J’observe aussi les gens du point de vue de leur état d’esprit. Notre état d’esprit met la table pour toute notre vie : il intervient dans nos interactions et nos relations, nous permet de progresser vers nos buts, de voir des occasions et de les saisir ou de les laisser passer.

Notre état d’esprit est déterminant dans notre parcours. C’est lui qui peut intentionnellement diriger l’énergie et le flux d’information dans notre système plutôt que de revenir sans cesse à nos habitudes. Parce que nous avons tous beaucoup d’habitudes. Nous sommes conscients de certaines d’entre elles, mais d’autres ont cours en coulisses, et on ne se rend même pas compte de leur existence. Et puis je fais aussi souvent des recommandations et des suggestions par rapport à l’eau, le carburant du cerveau et du corps. Il est important de s’hydrater. Il y a aussi les macronutriments et les micronutriments dont on peut parler, sur la prise appropriée de suppléments, l’intégration d’antioxydants et d’autres éléments qui ralentissent le vieillissement. Donc, ça, c’est une autre composante. Et dernier point mais non le moindre : les stratégies d’activation du cerveau. Ces stratégies prennent en fait la forme de microrafales de mouvements qui exploitent le lien corps-esprit. 30 secondes à une minute suffisent pour recentrer le cerveau dans l’instant présent. Donc, quand vous avez une baisse d’énergie, buvez de l’eau et faites un de ces exercices. Il y a aussi des exercices pour soutenir votre concentration. D’autres aident à prendre des décisions, à communiquer efficacement, à mieux s’organiser, à stimuler sa créativité. En fait, pour chaque compétence dont vous avez besoin en tant qu’humain doté d’un cerveau et d’un corps, il existe une stratégie d’activation du cerveau pour améliorer cette compétence. En gros, ces stratégies stimulent les voies neurologiques nécessaires pour appliquer ces compétences.

Brent :

J’adore ce que vous dites sur l’état d’esprit et sur la conscientisation. Pour tout ce qu’on entreprend, il y a 80 % de la réussite qui vient du mental, et seulement 20 % de nos capacités physiques. Si on fait de notre esprit notre allié, les probabilités d’obtenir les résultats souhaités ou d’atteindre les buts sont bien plus grandes. Et bien nous allons faire une petite pause, nous vous retrouverons tout de suite après ce message.

Présentateur :

L’émission vous plaît jusqu’à présent? N’oubliez pas de consulter notre site Web, manuvie.ca/vivre-en-meilleure-sante, pour obtenir d’autres conseils, vidéos et contenus de Manuvie qui peuvent vous aider à vivre plus longtemps en santé, quel que soit votre âge.

Brent :

Nous sommes de retour à Au-delà de l’âge. Donc Jill, j’aimerais qu’on fasse un exercice pratique et rapide ensemble. Peut-être pouvez-vous présenter un exercice que nos auditeurs peuvent facilement faire?

Jill :

Oui, on pourrait en faire quelques-uns! Et permettez-moi de faire un lien rapide ici avec le brouillard cérébral. Ce type de mouvement a en effet un autre bienfait pour le cerveau, et c’est celui d’activer nos capacités réflexives de haut niveau. Ce qu’on appelle nos fonctions exécutives. Cette partie supérieure de notre cerveau, située derrière le front, compte 86 milliards de neurones et nous distingue en tant qu’humain. On pourrait comparer ces capacités réflexives de haut niveau à un équipement très sophistiqué. C’est la tour de contrôle de notre vie. Mais cette partie de notre cerveau n’obtient pas la même quantité d’énergie ou de ressources que les portions de notre cerveau destinées à nous garder en vie. Le stress qu’on vit au quotidien empêche le bon fonctionnement de ces capacités réflexives de haut niveau et il faut y remédier. Ces activités sont là pour ça. Elles aident d’abord et avant tout les gens à se calmer, à se détendre, puis à poursuivre leur journée bien plus efficacement.

Donc, d’abord, je vous suggère de faire une petite vérification préalable. Regardez d’abord votre posture. Comment êtes-vous assis? Souvent, les gens contiennent tout ce stress à l’intérieur et finissent par s’y habituer. En faisant cette vérification préalable, on effectue une sorte de balayage de notre corps, de la tête au pied, pour observer ce qu’on porte avec nous, pour évaluer notre niveau d’énergie. C’est une bonne question à se poser. Souvent, je demande aux gens de déterminer, de 1 à 10, leur niveau d’énergie. Ça leur donne une idée de leur état du moment. Ils répondent : « Oui, en effet, mon niveau d’énergie est plutôt faible en ce moment. » Et devinez la solution qu’ils envisagent spontanément pour remédier à cette baisse d’énergie? Eh oui, se faire un café!

Brent :

Un stimulant!

Jill :

Exactement. Et je ne suis pas foncièrement contre le café. Mais je suggère surtout aux gens de s’hydrater. De préférer l’eau au café et de bouger. Parce que l’eau et l’exercice, comme ceux qu’on s’apprête à faire en exemple, vous et moi, ce sont les meilleurs moyens de stimuler votre cerveau, de le sculpter et de vous redonner de l’énergie. Vous êtes prêt? Prenons donc une gorgée d’eau pour commencer. Santé!

Brent :

Santé à vous, Jill!

Jill :

Voilà qui est fait. Maintenant, prenons de grandes respirations. On inspire doucement par le nez, et on expire par la bouche. En inspirant par le nez, on envoie directement de l’énergie à notre cerveau. Ça le stimule automatiquement. Notre cerveau ne retient pas l’oxygène de la même manière que le reste de nos tissus et de nos organes. Il a donc besoin d’un approvisionnement constant en air frais. Donc, on inspire par le nez, et on expire longuement par la bouche. En expulsant l’air par la bouche, on nettoie notre corps, on le détoxifie, on le libère de son acidité. Maintenant, j’aimerais vous proposer un massage de tout le corps.

Brent :

Virtuellement?

Jill :

C’est tentant, non? Mais en fait, on ne masse qu’une seule partie du corps, qui compte plus de 400 points d’acupression. Donc, vous stimulez une seule zone, et tout votre corps en profite! Donc, Brent – et les auditeurs aussi –, placez vos mains à la hauteur des oreilles. À partir du haut, placez le pouce sur la portion avant de votre oreille, et le reste de vos doigts derrière l’oreille. Et tranquillement, vous allez faire des mouvements de rotation vers l’arrière, et descendre ainsi tout le long de l’oreille avec le pouce et le reste de vos doigts vers le bas, jusqu’à ce que vous atteignez le lobe. Continuez de bien respirer. En général, les gens aiment ce que ça fait. Donc, prenez le temps d’en profiter.

Brent :

C’est vrai que ça fait du bien.

Jill :

Fantastique. Et vous pouvez le faire deux ou trois fois. Vous reprenez d’en haut et vous redescendez tranquillement. Et puisque vous activez la circulation de vos oreilles, celles-ci deviendront plus chaudes. Elles deviennent aussi un peu plus sensibles après plusieurs manipulations. Au fil du temps, on se désensibilise de notre corps; on n’est vraiment pas conscients de ce qui se passe en nous. Tranquillement, on commence à ressentir les bienfaits du massage et on découvre que ça nous détend! On éprouve même parfois le besoin de bâiller! Tout notre corps est traversé par cette formidable stimulation, qui nous rend aussi plus alertes. Ça active notre système. Rester en position assise des heures et des heures durant est contraire à notre nature. Notre cerveau a plutôt été conçu pour se déplacer dans l’espace. Notre cerveau a trois dimensions; les écrans en ont deux. Donc, en fait, ce qu’on fait, c’est qu’on branche notre cerveau à un réseau de moindre capacité.

Brent :

C’est une excellente façon de le présenter. C’est comme si on le forçait à niveler vers le bas. À aller contre sa capacité naturelle. J’aime ça.

Jill :

Exactement. Donc, en massant vos oreilles, vous réveillez votre cerveau et vous utilisez votre corps pour le stimuler, car les points de pression de l’oreille ont des connexions partout dans le corps. De plus, en stimulant ainsi les deux côtés de vos oreilles, vous réactivez votre écoute. Et comme vous le faites de part et d’autre du cerveau, vous stimulez et activez vos deux hémisphères cérébraux, ce qui est une excellente introduction pour le prochain exercice que nous allons faire. Alors, pour cet exercice, on va amener le côté logique et le côté créatif de notre cerveau à collaborer.

L’activité suivante s’appelle « cross crawl » en anglais, ou « main-jambe opposées ». D’ailleurs, la recherche montre que des promenades quotidiennes sont super importantes pour le cerveau. En effet, la marche ralentit la dégénérescence. Elle construit les centres d’apprentissage et de mémoire du cerveau. Elle constitue un excellent moyen de remettre le compteur à zéro. Elle aide à réduire notre stress, parce que pour marcher, il faut maintenir son équilibre et qu’on ne peut y arriver si on est stressés.

Stress et équilibre ne peuvent pas coexister. L’équilibre requiert une partie supérieure de notre cerveau. Si vous êtes stressés, vous êtes en mode survie. En marchant, vous activez la portion de votre cerveau responsable de l’équilibre. Maintenant, il existe un exercice qu’on peut faire à notre bureau, sans avoir à sortir faire une promenade. Il suffit de prendre notre main droite et d’aller toucher notre cuisse gauche, puis notre main gauche pour aller toucher notre cuisse droite. Et ainsi de suite. Sans oublier, évidemment, de respirer profondément. Observez ce qui se passe dans votre colonne vertébrale. Quand on reste assis pendant de longues périodes, le liquide céphalorachidien, ce fluide qui est censé se déplacer à travers notre colonne vertébrale pour aider notre cerveau et notre corps à communiquer, eh bien, il stagne.

Il reste là, immobile, tout comme le sang dans nos extrémités inférieures. Cet exercice favorise donc aussi la circulation; il permet au liquide céphalorachidien de voyager. Et tout d’un coup, après seulement quelques rotations, on réalise qu’on se sent plus éveillée. Et en prime, on fait une pause de notre écran. En faisant le mouvement, je vais en effet vous inviter à tourner la tête légèrement. D’accord? Et tranquillement, vous pouvez amplifier le mouvement.

Et enfin, je vous suggérerais de vous lever maintenant et de marcher sur place, d’abord à un rythme normal, puis ralenti. En ralentissant, vous aurez besoin de travailler l’équilibre, ce qui réduira votre stress. Et voilà!

Brent :

C’est vraiment super ce que ça fait à la colonne, à la région lombaire et aux muscles qui soutiennent notre colonne. Ça fait vraiment du bien. Le mouvement comme traitement, autrement dit!

Jill :

Oui, oui. J’y crois tellement.

Brent :

Il y a quelques années, on pensait qu’après un certain âge, il n’y avait plus de croissance ou de changement possible dans le cerveau. On sait maintenant que c’est faux. Il est en fait possible de recâbler votre cerveau à n’importe quel âge, à condition d’avoir l’environnement adéquat, de s’entraîner, ce genre de choses. Du point de vue de la forme physique, j’aime tout ce qui se rapporte au mouvement, parce que ça permet d’augmenter le flux sanguin dans le cerveau. On augmente ainsi notre réserve cognitive, qui peut aider à la mémoire, à prévenir la démence et d’autres maladies du même type. Et on augmente aussi ce qu’on appelle le facteur neurotropique dérivé du cerveau.

Jill :

Oui! Je suis une adepte!

Brent :

C’est un facteur qui protège les neurones et qui favorise la croissance neuronale, les connexions neuronales. Approfondissons un peu ce volet scientifique des choses. Quelles sont les zones du cerveau qui sont particulièrement touchées par le brouillard cérébral? Et si on fait des exercices de mise en forme du cerveau comme on vient de le faire, qu’est-ce que ça a comme effet positif sur notre fonction cérébrale en général?

Jill :

Absolument. Si on parle des régions du cerveau qui sont touchées, on revient à ce dont on a parlé au début, soit les fonctions exécutives. Ces fonctions sont désactivées quand on est en mode survie; on n’a plus accès à cette puissance cérébrale qui nous permet de prendre des décisions, de gérer notre temps, de communiquer efficacement, d’organiser notre vie, de nous sentir bien. J’ajouterais un autre point, qui est lié à ce que vous venez de dire à propos de la construction d’une réserve cognitive, surtout en vieillissant. On veut créer une réserve cognitive qui est riche et vigoureuse, pour nous aider à passer à travers des périodes difficiles, à travers le processus du vieillissement. Et le facteur que vous avez mentionné, le BDNF en anglais, c’est l’équivalent du Miracle Grow pour le cerveau. Et donc on peut fortifier nos neurones. Fortifier ces voies neuronales, les consolider. Et c’est à l’intérieur de notre contrôle. Non seulement c’est à nous de décider, mais c’est aussi notre responsabilité.

Et c’est une occasion formidable! C’est pourquoi j’aime dire aux gens qu’ils sont des neuroplasticiens; à chaque instant de votre vie, vous influencez cette neuroplasticité. Alors pourquoi ne pas le faire efficacement? Vous l’influencerez de toute façon. Si vous adoptez des habitudes malsaines, vous allez nuire à votre santé physique, mentale et émotionnelle et à votre fonctionnalité globale. Bien sûr. Il n’y a aucun doute là-dessus. Ça ne se produira peut-être pas le premier jour ou le second, mais au fil du temps, ça s’accumule. Mais quand on présente aux gens ces outils, qu’ils écoutent une conversation comme celle qu’on a aujourd’hui, qu’ils apprennent l’existence de nouvelles possibilités, ils peuvent commencer à vraiment intégrer le tout dans leur vie. Et j’ai aussi beaucoup d’autres ressources. J’ai un blogue des vidéos, des bulletins d’information. Toutes les semaines, j’envoie une infolettre sur la réinitialisation de notre cerveau et de notre vie pour entretenir la conversation et diffuser des ressources semblables. Et les gens peuvent aller sur mon site Web : www.jillhewlett.com. Je serais très heureuse de poursuivre cette conversation avec les gens.

Brent :

Excellent! Bien sûr. C’est bien d’avoir des ressources. Pour beaucoup de gens, c’est un domaine d’intérêt qui est assez nouveau. On met de plus en plus l’accent sur le sujet. Et si on peut avoir une incidence positive sur le déclin lié à l’âge, pourquoi ne pas saisir l’occasion? Non?

Jill :

Exactement, Brent. Les gens entretiennent l’idée qu’on est pris avec le cerveau qu’on a, qu’on ne peut pas le changer. Vous êtes pris avec ce que vous avez, c’est une fatalité. Les gens pensent aussi que le brouillard cérébral, ça ne concerne que la tête. Non! L’ensemble de notre corps y participe! Ce sont nos habitudes de vie qui sculptent notre cerveau et on peut les changer. À tout moment. C’est tellement excitant. Il y a tellement de potentiel.

Brent :

C’est bien dit! Ça ouvre la voie à ma prochaine question, en fait. Je me demandais s’il était possible non seulement de traiter le brouillard cérébral, mais aussi de le prévenir ou de le renverser.

Jill :

C’est aussi une très bonne question. Les gens se demandent si, après tout ce qu’ils ont infligé à leur corps, ils peuvent lui apporter une certaine guérison. Absolument. Tant et aussi longtemps qu’on est sur cette planète, on peut créer de nouveaux neurones et de nouvelles voies neuronales. Donc, oui, il n’y a rien de coulé dans le béton. Et il y a tant de miracles et de récits impressionnants. Certaines personnes arrivent à surmonter des traumatismes crâniens, alors qu’on leur avait pourtant dit que c’était impossible. Mais avec de la pratique, de la constance et l’application de différentes méthodes qui stimulent le cerveau de manière saine et essentielle, il est possible de croître. D’après moi, personne ne devrait craindre l’immuabilité. Cela dit, les personnes âgées seront davantage affectées par le brouillard cérébral, car leur système est plus faible. En effet, leur sommeil est souvent de moindre qualité, elles prennent parfois des médicaments; tous ces facteurs s’accumulent. Je ne dis pas que c’est impossible d’apporter des changements et d’améliorer les choses. Ma mère, qui, à 80 ans, ne cesse de s’épanouir et qui est prospère, en est un exemple parfait. Quand elle adopte des habitudes saines, ça fait une différence. Elle le remarque si elle les délaisse un peu. Alors oui, à chaque âge et chaque étape de la vie, c’est possible. Bien sûr, les enfants sont en développement, en croissance. Leurs voies neuronales sont créées et consolidées par le phénomène de la myélinisation, donc ils ont un avantage.

Brent :

Absolument. C’est comme après une blessure. Je n’ai plus 20 ans et je ne guéris plus aussi rapidement qu’avant. Mais je peux prendre les bonnes mesures pour guérir et possiblement modifier mon plan d’exercice pour tenir compte de mes idiosyncrasies ou ce avec quoi je dois composer à cet instant. Quel que soit votre âge, vous pouvez certainement tirer profit d’une certaine bienveillance envers votre corps. En parlant du vieillissement, quel impact est-ce que le brouillard cérébral peut avoir sur la longévité en général? Si on souffre régulièrement de brouillard cérébral, est-ce que ça peut compromettre un vieillissement en santé?

Jill :

Bonne question. Encore une fois, c’est un signal d’alerte. Il ne faut pas négliger ces symptômes. Utilisons-les comme une source d’information. Découvrons ce qu’ils signifient. Nous avons déjà fourni beaucoup d’informations aujourd’hui. Ce sont déjà de bonnes pistes de réflexion. Et puis, à un certain point, il faut prendre conscience que si on ne change rien, on choisit de laisser le champ libre à l’usure, au vieillissement prématuré. Notre système fonctionne alors deux fois plus dur, trois, quatre fois, cinq fois plus dur. Et alors, on passe automatiquement en mode protection plutôt qu’en mode productivité et croissance, comme je le disais tout à l’heure. Je dis souvent aussi qu’on chemine rarement sur un plateau dans la vie. Soit on monte, soit on descend.

Brent :

Oui, c’est un bon point.

Jill :

Les choix que vous faites travailleront soit contre vous ou pour vous. Et il faut passer par-dessus cette marque du 50 % et faire les meilleurs choix possibles pour vous. C’est ainsi que vous pourrez renverser les choses plutôt que d’accélérer le processus de vieillissement et de créer cette usure additionnelle et inutile.

Brent :

Ça a beaucoup de sens. Maintenant, j’aimerais qu’on parle des mythes ou des idées reçues qu’il faut déboulonner. Il y en a dans tous les secteurs du savoir. Y a-t-il des mythes auxquels vous pensez qui seraient liés à la mise en forme du cerveau ou au brouillard cérébral et que vous pourriez déboulonner? Et en fait, est-ce qu’il y a des idées communes qui sont effectivement vraies?

Jill :

Je comprends, c’est difficile de faire la part des choses, n’est-ce pas? Il y a tellement d’informations qui circulent! Qu’est-ce qui est vrai? Qu’est-ce qui est un fait? Parfois, la meilleure façon de le savoir, c’est de l’essayer soi-même. Si vous obtenez des résultats avec une pratique donnée, que ça fonctionne pour vous, eh bien, ça fonctionne pour vous! Vous voyez? Maintenant, le plus gros problème – et j’en ai discuté brièvement tout à l’heure, mais ça mérite qu’on s’y attarde un peu plus –, c’est que depuis longtemps, nous séparons notre cerveau de notre corps. On croit... même à l’école, vous savez, on assoit les enfants pendant de longues périodes à un pupitre pour qu’ils apprennent. Comment est-ce que c’est censé fonctionner?! Notre cerveau est fait pour se déplacer dans l’espace, pour rassembler des ressources, pour interagir avec les gens, pour construire un abri, pour trouver un partenaire avec qui faire ces activités, avec qui interagir.

Aujourd’hui, tout le monde est assis tout le temps, devant nos écrans, et même les enfants à l’école; on n’active pas notre potentiel d’apprentissage, parce que notre corps n’est pas fait pour activer notre cerveau ainsi. Bien sûr, les récréations sont importantes. Sortir à l’heure du dîner, prendre l’air, profiter des rayons du soleil, tout ça. Mais si on revient au mythe derrière tout ça, c’est que le cerveau est une entité séparée. On perçoit notre cerveau et notre corps comme des entités distinctes. On en conclut que le brouillard cérébral, ce n’est qu’un problème de cerveau, que n’importe quel problème d’apprentissage ou de comportement est un problème de cerveau. Mais il y a tellement de choses que le corps peut faire pour soutenir le cerveau. En fait, si vous souffrez de brouillard cérébral, vous souffrez aussi de brouillard corporel, et vous devez travailler sur les deux.

Brent :

En effet. C’est un excellent point. Il faut envisager notre corps comme un tout. On pourrait poursuivre cette discussion pendant des heures, car je sais que vous avez encore beaucoup d’information et de ressources à nous communiquer. Mais pour conclure notre entretien, pourriez-vous nommer deux leçons à retenir de cette émission sur le brouillard cérébral et sur les moyens de le traiter?

Jill :

Pour conclure, j’aimerais mentionner ceci. Il y a trois choses dont notre cerveau et notre corps ont surtout besoin : oxygène, nourriture et activation. Ces trois piliers forment une sorte de plaque tournante, qui est au centre de tout. D’accord? Nous avons besoin d’oxygène, sans quoi nos cellules suffoquent. On peut faire suffoquer nos cellules à cause du stress et de l’inflammation. Il faut apprendre à se calmer. À se détendre. Il faut littéralement cesser d’être aussi intenses.

Brent :

Littéralement.

Jill :

Oui, exactement. Oxygénez-vous. Prenez de grandes respirations, des bains, marchez dans la nature, prenez l’air souvent. Maintenant, la nourriture. Si on n’ingère pas les nutriments dont on a besoin, on s’affame soi-même. Ainsi, on peut faire suffoquer nos cellules ou les affamer. On parle alors de déclin, on se place en mode déclin et on travaille contre nous-mêmes. Donc, il faut se nourrir. Éviter les mauvais aliments, introduire davantage des aliments complets, s’hydrater régulièrement, absorber les vitamines, les minéraux, les acides gras essentiels. Les acides aminés indiquent à la nourriture ce qu’elle doit faire. Tous ces éléments sont faits pour travailler ensemble. Et enfin, l’activation. Le mouvement, cette chose qui nous passionne tant, vous et moi. Il faut bouger pour ne pas décliner. Il y a tellement de gens qui ne réalisent pas que leur cerveau est censé bouger, et c’est ce que je veux leur apprendre. Alors levez-vous et prenez des pauses pour votre cerveau. Et en boni, je recommanderais aux gens de miser sur leur état d’esprit. On en a parlé plus tôt. Visualisez ce que vous souhaitez créer. Utilisez votre esprit pour améliorer le fonctionnement de votre cerveau.

Brent :

Formidable. Super conclusion. Jill, merci beaucoup!

Jill :

Wow. Ça a été super, Brent! Merci.

Brent :

Voilà qui conclut notre épisode! Merci d’avoir écouté un épisode du balado Au-delà de l’âge, une exclusivité de Manuvie. Dans le prochain épisode, nous recevons Lycia Rodrigues, directrice du soutien aux aidants naturels chez Family Caregivers of British Columbia. Nous parlerons ensemble de la génération « sandwich », de soins prodigués à la famille et de ce que ça peut avoir comme répercussions sur la santé et la longévité. Ne manquez pas ça! N’oubliez pas de consulter notre site Web, Manuvie.ca/vivre-en-meilleure-sante, pour obtenir d’autres conseils, vidéos et contenus de Manuvie qui peuvent vous aider à vivre plus longtemps en santé, quel que soit votre âge.

Présentateur :

Les pensées et les opinions exprimées sont celles de l’animateur et de ses invités; elles ne représentent pas nécessairement celles de Manuvie.

Plus d’épisodes du balado