J’ai eu mon père pendant les 15 premières années de ma vie. C’était un travailleur acharné qui prenait soin de sa famille, de ses parents et de ses amis. Il est mon plus grand modèle et la personne que j’admire le plus. Je ne connaissais pas la valeur de l’argent, car il mettait toujours de la nourriture sur la table. Tout a changé quand mon père est décédé le 12 février 2021, après deux ans de combat contre un myélome multiple agressif. Il a subi de nombreux soins et traitements expérimentaux, mais rien n’a pu arrêter la progression du cancer. J’ai fermé ses yeux sur son lit de mort, 14 jours après mon 15e anniversaire, et je lui ai promis de m’occuper de notre famille.
Mon père était le seul à subvenir aux besoins de notre famille et il travaillait à son compte dans le secteur forestier. Ma mère n’avait pas de travail parce qu’elle s’occupait de moi et de mon petit frère qui avait besoin d’être soigné 24 heures sur 24 parce qu’il est atteint du syndrome de Down et d’autisme. Ma mère a sombré dans une grave dépression et a lutté contre des problèmes de santé, ce qui m’a amené à participer à l’éducation de mon petit frère. L’argent a commencé à manquer, et nous pouvions à peine joindre les deux bouts. Les cartes de crédit et les chèques de l’État nous permettaient tout juste de ne pas perdre les services publics et de ne pas avoir de paiements à effectuer. Le 8 septembre 2022, j’ai rejoint les Forces armées canadiennes en tant que réserviste à temps partiel au sein du 36e régiment du génie de combat à Sydney, en Nouvelle-Écosse, afin de servir mon pays et de régler certaines de nos factures. Je travaille 7 heures par semaine avec mon unité et je suis des cours de commerce pour gagner de l’argent.
Mon père était en très bonne santé avant d’être diagnostiqué et n’a donc jamais pensé à souscrire une assurance vie. Si mon père avait eu une assurance vie, ces dernières années n’auraient pas été marquées par les difficultés et le stress liés aux factures et à l’argent, et les effets sur la santé mentale et physique de ma mère auraient été moindres.
Au cours de ces années difficiles, j’ai continué à obtenir de bonnes notes pour pouvoir faire des études supérieures et j’ai participé à la vie de ma communauté en faisant du bénévolat lorsque je le pouvais, et à la vie culturelle en tant que porteur de la tradition de la langue gaélique et du style de violon du Cap-Breton. Cette bourse me permettrait d’obtenir un baccalauréat en géomatique afin de devenir géomètre et de pouvoir subvenir aux besoins de ma mère et de mon frère sans avoir à me préoccuper de leur situation financière. Comme je suis devenu le seul soutien de ma famille et que je travaille encore à temps partiel dans l’armée, je souscrirai une assurance vie pour moi-même afin de protéger ma famille de cette leçon de vie.