Connor S.

* Veuillez vous référer à la vidéo complète ci-dessous pour le contexte .

Cet arbre semble florissant. Il est capable de soutenir les animaux en leur offrant de l’ombre, mais ce que les animaux ne peuvent pas voir, c’est que les racines de l’arbre sont endommagées. Au fil des jours, la maladie dans les racines de l’arbre décime ses feuilles. L’ombre que l’arbre fournissait autrefois diminue et, sans protection, les animaux commencent à souffrir de la chaleur intense. Quand mon père a commencé à perdre de sa force, ma famille a commencé à brûler au soleil.

Le pire, c’est que sa maladie était dans ses racines, invisible à notre œil jusqu’à ce qu’il soit trop tard. On m’a parlé de l’alcoolisme de mon père à l’automne de mon 4^e secondaire. Les choses s’amélioraient parfois, mais il n’a jamais réussi à vaincre la maladie. J’ai toujours été un étudiant travaillant et, malgré ma vie familiale difficile, j’ai continué d’obtenir de bonnes notes. La situation financière de ma famille m’a obligé à travailler comme sauveteur pour payer mes frais de scolarité. J’avais de grandes aspirations et j’espérais faire carrière dans le domaine des affaires. Je voulais réussir dans le monde des affaires pour faire de l’argent et m’assurer que mes enfants n’aient pas à vivre le même stress que moi. Je savais que mon père n’était pas en bonne santé, mais je ne savais pas que les choses pouvaient basculer aussi rapidement. Subitement, mon père s’est trouvé dans un état critique. Il ne pouvait pas respirer seul et encore moins communiquer.

Je ne sais pas s’il a pu entendre mes derniers mots, mais je lui ai promis que je ferais de mon mieux pour éviter que d’autres personnes souffrent comme lui. C’est à ce moment-là que j’ai décidé de passer de la carrière en affaires à celle en psychologie. Une carrière en psychologie me permettra d’aider les gens qui souffrent de maladie mentale. Je veux que les gens apprennent à faire face à leurs difficultés quotidiennes pour qu’ils n’aient pas à souffrir comme mon père. Le décès de mon père nous a laissé une certaine couverture d’assurance, mais ce n’était pas suffisant pour que l’on conserve la maison dans laquelle ma sœur et moi avons grandi.

Le déménagement a été un autre changement qui s’ajoutait au stress de nos vies. Me concentrer sur ma première année à l’université est alors devenu encore plus difficile. Si on avait eu une couverture d’assurance adéquate, ça n’aurait pas ramené mon père, mais on aurait au moins vivre le deuil dans notre maison familiale, l’endroit où on a fait tous nos souvenirs heureux. Quand on fait face à un deuil, on ne devrait pas avoir à ce préoccuper de contraintes financières.

Je sais maintenant que je ne suis pas à blâmer pour le décès de mon père, mais je sais aussi que je ne pourrais pas vivre avec moi-même si je n’essayais pas d’empêcher d’autres personnes de souffrir de la même façon. Je veux faire carrière en psychologie afin de pouvoir étudier des façons de prévenir la dépendance. Le programme de bourses Life Lessons de Manuvie m’aidera à atteindre mon objectif.