Épisode 3 : La technologie prêt-à-porter mérite-t-elle tout ce battage médiatique?

3 octobre, 2023 |  29 mins  

Joignez-vous à notre animatrice, Jennifer Botterill, qui s’entretient avec Greg Wells, spécialiste de la santé et de la haute performance, physiologiste et auteur de Toronto, en Ontario. Dans cet épisode, vous découvrirez les technologies portables, leurs avantages pour votre routine quotidienne et leur utilité pour atteindre vos objectifs de santé.

Remarque : tous les balados ont été enregistrés en anglais seulement.

Episode transcript

Présentateur :

Vous écoutez la série de balados Au-delà de l’âge.

Jennifer Botterill :

Bonjour et bienvenue à Au-delà de l’âge, un balado exclusif de Manuvie… Manuvie a à cœur le bien-être physique, mental et financier des Canadiens et des Canadiennes. Dans cette série de balados, nous discutons avec des spécialistes du secteur pour faire la lumière sur la santé globale et le vieillissement. L’idée : vous aider à vivre plus longtemps et en meilleure santé, quel que soit votre âge. Je suis Jennifer Botterill, et aujourd’hui, je suis accompagnée du Dr Greg Wells, un expert en santé et en rendement supérieur de Toronto. Nous discuterons de la technologie portable et nous tenterons de déterminer si elle mérite le succès qui lui est associé. Bienvenue, Dr Greg.

Dr Greg Wells :

Jen, c’est un plaisir de vous revoir. Merci beaucoup pour votre invitation à l’émission. Je suis très heureux de me retrouver avec vous, parce que j’ai vu votre travail remarquable ces derniers temps, vos analyses et vos points de vue remarquables, et j’espère que nous pourrons avoir une bonne discussion et passer à un autre niveau dans un autre domaine.

Jennifer Botterill :

Je vous remercie sincèrement. J’ai toujours admiré et respecté votre travail dans de nombreux secteurs, y compris les nombreux liens que vous avez entretenus avec le sport. Donc, merci d’être des nôtres! Peut-être pourriez-vous commencer par nous parler un peu plus de vous et de ce qui vous a amenée à vous intéresser à ce domaine.

Dr Greg Wells :

J’ai grandi en tant que nageur de compétition. À 15 ans, je me suis cassé le cou, et j’ai dû faire de la rééducation, entre autres. J’ai repris la natation, mais pas tout à fait au niveau que je souhaitais. Tous mes amis ont participé aux Jeux olympiques. Pas moi, mais j’ai fini par me lancer en kinésiologie parce que j’étais fasciné par le corps humain. J’ai poursuivi avec une maîtrise et un diplôme postdoctoral. J’ai consulté l’équipe olympique canadienne à travers le Sports Center Network et j’ai aussi mis en place une clinique de recherche au Sick Kids Hospital et en médecine du sport. J’ai donc travaillé avec des athlètes de niveau olympique et avec des enfants atteints de cancer et de fibrose kystique. On parle de physiologie humaine extrême, mais l’objectif est d’optimiser la santé, le bien-être et le rendement. Il y a quelques années, j’ai été fasciné par la technologie portable. J’étais assis dans mon laboratoire à l’université de Toronto et j’observais mes étudiants en doctorat qui prenaient des mesures physiologiques. J’ai alors réalisé qu’il était possible de prendre presque toutes ces mesures avec un moniteur d’activité physique et qu’il fallait s’y mettre. C’est pourquoi, depuis cinq ou six ans, je suis fasciné par les technologies portables.

Jennifer Botterill :

D’accord. Alors, parlons de la technologie portable. Commençons par la base. Qu’est-ce que la technologie portable et qu’est-ce que ce terme comprend? S’agit-il d’un appareil précis? Est-ce une application que vous installez sur votre téléphone? Pouvez-vous nous donner un peu plus de contexte, s’il vous plaît?

Dr Greg Wells :

Bien sûr. Je pense que ce qui se passe actuellement est étonnant : dans une certaine mesure, pour le meilleur ou pour le pire, on assiste à une intégration entre l’humain et la technologie. Pensez-y, aujourd’hui nous avons presque tous un téléphone sur nous, mais un grand nombre de personnes portent des bagues, des montres ou d’autres types de dispositifs portables qui recueillent des données, généralement physiologiques, et qui nous donnent des indications sur l’intensité de notre entraînement, notre niveau de stress, la qualité de notre sommeil, etc. La technologie portable comprend donc tous les appareils placés sur le corps humain, qui recueillent des données sur notre physiologie ou, dans certains cas, sur notre psychologie, et qui nous transmettent ces données dans l’espoir de nous aider à vivre mieux et en meilleure santé.

Jennifer Botterill :

Beaucoup de nos auditeurs ont probablement entendu parler de Fitbit, de Garmin ou de l’Apple Watch. Quelles sont, selon vous, les caractéristiques les plus intéressantes de ces appareils?

Dr Greg Wells :

Ils ont tous des caractéristiques similaires. Je suis donc un peu sceptique, Greg. Personnellement, j’ai choisi de concentrer mes efforts et mon énergie sur l’Apple Watch. Nous avons créé une application appelée VIIVIO, conçue pour rassembler en un seul endroit toutes les données dont j’ai besoin en tant que physiologiste, pour suivre mes séances d’entraînement, mon sommeil et mon niveau de stress. L’accéléromètre en est un exemple. L’accéléromètre mesure le niveau de mouvement que vous effectuez. Pour beaucoup d’entre nous, il s’agit du nombre de pas que nous faisons. Mais ces appareils, pour la plupart d’entre eux, mesurent également votre fréquence cardiaque et, en tant qu’athlète, votre fréquence cardiaque vous indique l’intensité de votre activité, comme la marche, la course, le jogging, la natation, le vélo, le yoga, le jardinage, peu importe ce que c’est.

Il peut recueillir votre fréquence cardiaque et vous indiquer l’intensité de votre entraînement. Comme je travaille dans l’écosystème Apple, une montre Apple me semble logique parce que j’ai un iPhone, que la connexion se fait et que c’est le plus facile pour moi de l’utiliser. Jetons un coup d’œil à chacun d’entre eux et examinons ce sur quoi ils mettent l’accent et ce qu’ils font apparemment très bien. Je pense que Fitbit fait un excellent travail en quantifiant le nombre de pas que vous faites et en transmettant ces données à l’utilisateur pour qu’il sache à quel point il est actif physiquement tout au long de la journée. C’est vraiment ce qu’ils font de mieux. Si vous souhaitez seulement connaître le nombre de pas, je vous dirais d’acheter un Fitbit, de vous en tenir à la simplicité et d’opter pour cette solution.

Et il est très abordable. Il existe des options vraiment abordables, c’est donc facile à intégrer. L’Apple Watch comprend des fonctions comme l’accéléromètre, qui permet d’évaluer la quantité de mouvements effectués. Votre marche intègre donc un moniteur de fréquence cardiaque. Il y a maintenant un moniteur de saturation en oxygène, très intéressant pour détecter l’apnée du sommeil sur une plateforme facile à utiliser et presque intuitive. Je pense que l’Apple Watch propose des données très accessibles et de très bonne qualité, quelque chose de complet, qui tient compte de l’ensemble de votre mode de vie et d’un grand nombre de facteurs. Et c’est un excellent point de départ. Et puis, il y a les appareils Garmin, qui sont utilisés par les coureurs et les cyclistes les plus endurcis parce qu’ils sont vraiment axés sur le GPS, qui mesure l’emplacement de l’appareil sur une carte et qui vous dit à quelle vitesse vous roulez sur votre vélo ou à quelle vitesse vous courez, ou si vous montez ou descendez une colline et quelle puissance vous avez générée pendant votre parcours. Donc, si vous voulez vous entraîner de manière très ciblée pour une épreuve d’endurance, je pense que Garmin l’emporte, mais cela dépend de vos objectifs. Voilà les différents leaders dans ce domaine. C’est fascinant de voir comment chacun d’entre eux a trouvé une niche, si on peut dire. Et ce sont ceux-là qui ont le plus de succès en ce moment.

Jennifer Botterill :

Je pense maintenant à de nombreuses personnes dans ma vie, que ce soit moi, mon mari ou mes parents. Et pour les auditeurs, comment sauront-ils quand il est utile pour eux de porter un moniteur d’activité physique, durant la journée, à quel âge, à quel moment de leur vie?

Dr Greg Wells :

C’est tellement intéressant. Je pense que cette technologie s’applique à l’ensemble des tranches d’âge et, dans une certaine mesure, à l’ensemble de la santé humaine. Imaginez une personne âgée qui vit seule chez elle et qui porte une montre capable de détecter une chute et d’appeler automatiquement un proche, cette technologie portable pourrait s’avérer très précieuse. Dans le même ordre d’idées, mon fils de huit ans est fasciné par son nombre de pas et essaie de dépasser ses amis par le nombre de pas qu’il fait pendant sa journée au camp. En ce moment, ma femme Judith est intéressée par son sommeil et elle a une bague qui recueille les données sur son sommeil parce que c’est son principal objectif en ce moment : se sentir plus reposée. Et moi, le physiologiste de la génétique libre, j’ai un moniteur d’activité physique qui me permet de suivre mes entraînements et mon sommeil. Ces produits s’adressent aux jeunes qui s’intéressent à leur niveau d’activité physique et aux personnes plus âgées qui souhaitent l’utiliser comme un dispositif de sécurité. Les gens de mon âge, c’est-à-dire autour de la cinquantaine, et ma conjointe, Judith, qui est un peu plus jeune que moi, sont fascinés par l’idée de mieux dormir. Il y a donc beaucoup de possibilités pour obtenir des informations qui, espérons-le, nous permettront de modifier notre mode de vie, de nous sentir mieux et d’être en meilleure santé.

Jennifer Botterill :

Et les applications dans la vie de tous les jours sont étonnantes. Quand je repense à ma vie d’athlète et au simple moniteur de fréquence cardiaque d’il y a quelques années, je me rends compte des progrès accomplis. Y a-t-il d’autres aspects de votre expérience que vous voudriez résumer quant aux avantages d’incorporer certains de ces appareils portables dans le quotidien?

Dr Greg Wells :

Je pense qu’il y en a. Je suis très optimiste quant aux données, qui peuvent être interprétées de différentes manières. On peut examiner le nombre de personnes qui continuent à les utiliser ou le nombre de personnes qui cessent de les utiliser. Sachant qu’environ 85 % des Canadiens ne font pas assez d’activité physique pour prévenir une maladie chronique, on ne peut même pas parler d’être en bonne santé. On parle plutôt d’éviter le cancer, les maladies cardiaques, le diabète, le syndrome métabolique et la dépression. Nous savons qu’environ 15 % seulement de la population sont suffisamment actives pour ne pas tomber malade. Nous voulons qu’un plus grand nombre de personnes soient plus actives physiquement, de quelque manière que ce soit : marcher, courir, faire du jogging, nager, faire du vélo, pagayer, jardiner, faire le ménage, peu importe, il suffit de bouger un peu plus. Alors, comment augmenter ce chiffre? Comment faire en sorte que plus de 15 % de la population soit physiquement active?

Les données sur les moniteurs d’activité physique suggèrent qu’après six mois, environ 30 % des personnes qui ont commencé à utiliser un dispositif portable l’utilisent toujours. Cela ne veut peut-être pas dire que 70 % des gens ont abandonné, mais dans le contexte où 85 % des gens ne font pas assez d’activité physique, le fait que 30 % des gens en utilisent encore un est, je pense, une grande victoire. Donc, si vous pouvez vous procurer un moniteur d’activité physique, si vous pouvez l’utiliser pour suivre quelque chose de significatif pour vous, comme l’activité physique, la nutrition, le sommeil ou vos habitudes sportives, et si vous l’utilisez sur une longue période, vous obtiendrez les données voulues. Si les changements que vous apportez à votre mode de vie ont un effet, alors je crois que ceci peut être très, très utile à de nombreuses personnes pour progresser. J’ai trouvé ça très utile tout au long de mon parcours, pour garder une trace de ce que je fais et envoyer des données à certains de mes amis pour les encourager à se lever et à bouger.

Jennifer Botterill :

Bravo, Dr Greg. Vous avez parlé de la cohérence de ce suivi. Comment peut-on tirer profit des données collectées par ces appareils, n’est-ce pas? Pour certains, s’agit-il simplement d’un élément intéressant et agréable à avoir, ou peut-on en tirer un bienfait pour la santé?

Dr Greg Wells :

C’est vraiment intéressant. Les données recueillies sur ces appareils et l’exactitude des données qu’ils collectent montrent une très grande fiabilité. Autrement dit, si vous vous mesurez à vous-même en utilisant le même appareil, au même moment de la journée et de manière cohérente au fil du temps, vous obtiendrez des résultats très précis en vous comparant à vous-même. En termes de validité, l’appareil portable est-il comparable aux données obtenues en laboratoire? Prenons l’exemple du sommeil : le nombre de minutes de sommeil profond que vous obtenez se compare-t-il à celui que vous obtiendriez dans un laboratoire du sommeil avec des électrodes placées sur votre tête? C’est un peu moins précis, même si les résultats sont acceptables, mais c’est la fiabilité qui compte. C’est donc un outil génial pour détecter les changements qui se produisent en vous. Et si vous le faites régulièrement au fil du temps, vous pouvez voir des tendances se dessiner. Vous pouvez commencer à observer les moments où le sommeil est réparateur et ceux où il ne l’est pas.

Les moments d’activité… Lorsque je voyage, et je voyage beaucoup dans le cadre de mes conférences et, comme vous, d’événements, de sports et de toutes sortes d’activités, j’ai appris que lorsque je voyage et que je dors à l’hôtel, il m’est difficile d’être actif physiquement et d’avoir une bonne nuit de sommeil. Je m’assure donc d’apporter mes vêtements, accessoires de sport, de m’associer avec d’autres personnes pour des séances d’entraînement, de suivre les protocoles de sommeil, et tout ça parce que mes données m’ont révélé que dans des circonstances normales, le manque de sport est néfaste à mon sommeil. Et tout le monde est capable de trouver ces défis et de corriger le tir en fonction de ses objectifs de santé et peut-être de vaincre un problème de diabète ou de santé mentale, par exemple. En ayant ces données, nous pouvons certainement les utiliser pour corriger notre mode de vie et améliorer notre santé.

Jennifer Botterill :

Bien sûr. Nous avons beaucoup parlé des avantages que nous avons constatés. Y a-t-il un revers de la médaille? Y a-t-il des limites ou des inconvénients aux moniteurs d’activité physique dont il faut tenir compte et qui vous viennent à l’esprit?

Dr Greg Wells :

Je pense que l’inconvénient numéro un de tous ces dispositifs portables est que nous devrions les utiliser pour obtenir les informations dont nous avons besoin pour prendre les bonnes décisions et améliorer notre vie. Le problème, c’est qu’ils sont portés sur soi 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et qu’il est donc très facile de devenir obsédé par ces appareils et par les données qu’ils contiennent. Il se peut que vous passiez une bonne nuit de sommeil, mais que votre appareil indique que ce n’était peut-être pas une bonne nuit, et que vous ne vous sentiez pas bien en conséquence. Au bout du compte, tout ce que nous voulons, c’est nous assurer de vivre notre vie. Je ne veux pas que les gens les consultent en permanence, mais je pense qu’un peu de données ici et là pour apporter des microcorrections dans votre vie est la meilleure façon de les utiliser pendant longtemps.

Il s’agit d’une hypothèse. Il s’agit d’un portrait approximatif, et il convient d’interpréter ces données au sens large. Il faut donc prendre tout ceci avec un grain de sel et, bien sûr, se sentir bien dans sa peau est la donnée la plus importante qui soit. J’adore aller courir chaque semaine sans aucune technologie, sans musique, sans moniteur d’activité physique, sans données sur ma fréquence cardiaque, sans GPS, juste pour ressentir ce que c’est que de courir. Je pense également qu’une promenade sans technologie, sans musique, sans balado, sans fréquence cardiaque, sans GPS, dans la nature, dans le parc près de chez vous, est l’une des activités les plus bénéfiques pour vous. Le fait de vous éloigner de la technologie a également d’énormes effets bénéfiques sur la santé.

Ainsi, même si la technologie peut nous aider, nous devons veiller à ne pas l’utiliser de manière compulsive, et à nous éloigner de nos technologies pour que notre physiologie, notre psychologie, nos émotions, notre état d’esprit, notre état de santé ou nos états d’âme puissent tous se calmer. La technologie doit être utilisée de manière intentionnelle et non compulsive. Lorsque c’est intentionnel, que cela nous donne des renseignements qui nous aident, c’est fantastique. Alors que certaines données suggèrent que les gens touchent leur téléphone environ 400 fois par jour, il faut s’assurer que nous le faisons intentionnellement, car il est très facile de se laisser absorber trop souvent, et ça se traduit par un inconvénient plutôt que par un avantage.

Jennifer Botterill :

Absolument. Lorsque les gens recueillent ces données à partir des moniteurs d’activité physique, à quel moment devraient-ils éventuellement demander l’aide d’un professionnel de la santé ou d’un spécialiste?

Dr Greg Wells :

Voilà qui est intéressant. Vous avez mis le doigt sur l’un des principaux problèmes de la technologie portable, à savoir qu’elle recueille des données, mais qu’elle n’est pas très douée pour vous dire ce que ces données signifient. Supposons que le nombre d’heures de sommeil profond soit relativement inférieur à ce que nous souhaiterions. Normalement, le sommeil profond doit représenter environ 25 % ou deux heures par nuit. Supposons que vous obteniez seulement 30 minutes, il est vraiment difficile de savoir ce que représente ce chiffre. Est-ce bon ou mauvais? Chaque fois qu’on reçoit ces données et qu’on a des questions, il faut donc trouver un site Web fiable. En ce moment, il y a beaucoup d’informations sur Internet, dont certaines sont vraies et d’autres certainement fausses. Et beaucoup de ces informations sont conçues pour obtenir des clics.

Je pense que l’un des grands progrès que nous pourrions faire dans les cinq prochaines années est d’établir un réseau de confiance composé d’experts, de personnes qui ont les compétences, qui ont fait des recherches et qui ont une expérience pratique leur permettant de nous donner des conseils sur ce que nous devons faire pour notre santé et notre bien-être. Donc, si vous ne dormez pas bien et que vous remarquez sur votre moniteur d’activité physique que les données confirment ce sentiment que vous ne dormez pas bien, il vaut mieux en discuter avec votre médecin de famille et peut-être consulter un spécialiste du sommeil pour évaluer si vous souffrez d’apnée du sommeil. Avez-vous des troubles du sommeil? Vous pourriez ainsi corroborer les informations que vous recevez de votre moniteur d’activité physique. Ainsi, si vous avez l’impression de manquer d’énergie, de ne pas être en pleine forme, que vous utilisez un appareil portable et que vous remarquez sur l’application que vous ne faites que 3 000 à 4 000 pas par jour, vous pouvez en parler à un entraîneur personnel ou à un kinésiologue certifié pour établir un plan d’activité physique adapté et vous assurer que vous faites des progrès.

Il peut s’agir de rejoindre un groupe de marche ou de course à pied. Si vous souffrez de stress, vous pouvez vous inscrire à un groupe de méditation et mesurer les variations de votre rythme cardiaque. C’est une lacune qui existe à l’heure actuelle : utiliser les données pour fournir des recommandations personnalisées. Mais il est évident que ce sont les personnes expertes qui vous donneront les meilleurs conseils, parce qu’elles s’adresseront à vous et qu’il s’agira d’une conversation, d’une relation, que vous pourrez faire fructifier pendant longtemps.

Jennifer Botterill :

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur la manière dont ces professionnels de la santé et ces spécialistes peuvent exploiter pleinement les informations qu’ils recueillent à partir du moniteur d’activité physique? Si vous consultez quelqu’un, comment cette personne va-t-elle procéder à son analyse pour le bien de chaque individu? Utilisera-t-elle uniquement les données? Utilisera-t-elle les données tirées de la technologie et celles recueillies lors de conversations? Comment obtenir la meilleure vue d’ensemble pour aider chaque individu?

Dr Greg Wells :

Supposons que vous vous rendiez chez votre médecin pour votre examen annuel et que vous ayez chez vous une balance intelligente qui suit votre poids et votre pourcentage de tissu adipeux depuis des mois et qui alimente votre appareil. Cette information, vous pouvez la partager avec votre médecin. Au lieu de monter sur la balance une fois par an et d’avoir un indicateur annuel, vous pouvez aller voir votre médecin et lui dire : « Voici la tendance des six derniers mois. » Qu’en pensez-vous? Vous et votre fournisseur de soins de santé avez donc plus d’informations. Les données fournies par votre moniteur d’activité physique n’ont pas la qualité de celles d’un laboratoire, mais ce sont des données concrètes. Ensuite, vous et votre fournisseur de soins de santé, votre médecin, votre naturopathe, votre diététicien, votre psychologue, votre kinésiologue autorisé, votre entraîneur personnel, quiconque vous aide à améliorer votre santé et votre bien-être sur le plan mental, physique, émotionnel et spirituel, vous pouvez alors discuter des données et dire : « Oh, il semble que la tendance soit à la hausse.

Il semble que la tendance soit à la baisse. Vous allez dans la bonne direction. Peut-être devons-nous corriger le tir. » J’espère que l’expert que vous avez choisi de consulter pourra vous donner des conseils pratiques sur la manière d’améliorer votre sommeil, de prendre de meilleures décisions concernant l’alimentation plus souvent. Au lieu de prendre un dessert tous les jours, on se contente d’en prendre le week-end, par exemple. Ou peut-être s’agit-il d’une promenade matinale, ou de deux minutes de pleine conscience au milieu de la journée pour réduire le niveau de stress de l’après-midi au travail. L’objectif est donc de trouver les meilleures solutions et de vérifier vos données avec votre expert pour obtenir les bonnes suggestions, puis de les mettre à l’épreuve. Fonctionnent-elles? Vous plaisent-elles? S’intègrent-elles dans votre vie? Puis, continuez à partir de là.

Jennifer Botterill :

Et il semble que l’apprentissage de ces tendances pourrait être grandement utile. Nous allons faire une petite pause et vous retrouverons tout de suite après ce message.

Présentateur :

L’émission vous plaît jusqu’à présent? N’oubliez pas de consulter notre site Web, manuvie.ca/vivre-en-meilleure-sante, pour obtenir d’autres conseils, vidéos et contenus de Manuvie qui peuvent vous aider à vivre plus longtemps en santé, quel que soit votre âge.

Jennifer Botterill :

Nous voici de retour à Au-delà de l’âge. Greg, vous nous avez donné un aperçu assez large des différentes technologies portables. Quelles sont les nouvelles tendances dont vous avez entendu parler dans le monde de la santé et de la technologie?

Dr Greg Wells :

Je pense que l’une des innovations les plus intéressantes, qui pourrait apporter d’énormes avantages à la population, est la surveillance de la glycémie. À l’heure actuelle, pour mesurer la glycémie, il faut prélever du sang. Il faut donc planter une aiguille ou faire une piqûre à travers la peau, prélever une goutte de sang, analyser la glycémie et déterminer le taux de glucose dans le sang. C’est évidemment d’une importance capitale pour les personnes atteintes de diabète de type 1 et de type 2. Nous savons que le diabète de type 2 peut être traité par la nutrition et l’exercice physique, en plus des médicaments que votre médecin peut vous prescrire, et qu’il est possible de modifier le mode de vie en ce qui concerne le diabète de type 2. Ainsi, les données sur la glycémie fournies par un appareil portable, et non par un dispositif qui vous transperce la peau, nous permettraient d’obtenir des données beaucoup plus cohérentes. Elles ne seraient pas nécessairement plus précises, car il est évident qu’une mesure directe du sang serait plus précise qu’un appareil portable, mais l’ensemble de ces données sur une journée, une semaine, un mois, une année, pourrait être extrêmement utile à plus de 25 à 30 % de la population.

De suis donc très excité par celui-là. Un autre élément très intéressant qui a été observé et auquel nous avons maintenant accès, et qui n’était auparavant disponible qu’en laboratoire, est ce que l’on appelle la variabilité de la fréquence cardiaque. La variabilité de la fréquence cardiaque est l’amplitude des variations de la fréquence cardiaque, ce qui peut nous donner une indication du niveau de stress : une faible variabilité de la fréquence cardiaque indique, de manière contre-intuitive, un niveau de stress élevé, tandis qu’une forte variabilité de la fréquence cardiaque indique, à l’inverse, que l’on est plus détendu. C’est donc un outil qui peut être utilisé tout au long de la journée, de la semaine, du mois ou de l’année pour évaluer la façon dont nous nous sentons. Je suis également très intéressée par les mesures de saturation en oxygène, qui nous indiquent la quantité d’oxygène dans le sang. Beaucoup de gens souffrent d’apnée du sommeil, et ces mesures nous diraient si nous avons affaire à quelqu’un qui souffre d’apnée du sommeil. N’hésitez pas à en parler à votre médecin et à consulter un spécialiste du sommeil pour obtenir de l’aide à ce sujet. Nous savons que l’apnée du sommeil est liée au cancer, aux maladies cardiaques, au diabète et à la santé mentale.

Jennifer Botterill :

Est-ce que ces outils sont déjà disponibles pour les gens à ce moment-ci?

Dr Greg Wells :

La mesure de la saturation en oxygène est actuellement disponible, c’est-à-dire que vous pouvez accéder à vos niveaux de saturation en oxygène à partir d’un certain nombre d’appareils. La mesure de la saturation en oxygène pendant le sommeil n’est pas encore disponible sur tous les logiciels, mais je pense qu’il est possible de l’intégrer très bientôt. Nous travaillons sur la mesure de la glycémie, de manière non invasive, sans aiguille, sans prélèvement sanguin. Je m’attends à ce que cette technologie soit disponible dans les 12 à 24 mois.

Jennifer Botterill :

Super, super! Pour ce qui est de vieillir en santé plus précisément, y a-t-il des preuves qui suggèrent que le port de technologies portables a aidé les gens à améliorer leur santé et leur longévité, et dans quelle mesure?

Dr Greg Wells :

Nous en apprenons tellement sur le vieillissement en ce moment que je suis moi-même fasciné. J’ai 52 ans et lorsque je me réveille le matin, je ne me sens plus spontanément en pleine forme comme avant. Il faut que je m’étire, que je m’échauffe. C’est fou comme il faut faire plus d’efforts pour être en bonne santé et bien dans sa peau. Nous en apprenons beaucoup sur le vieillissement, ce qui suggère que ce que nous appelons le vieillissement n’est pas nécessairement dû à la progression du temps. Il est souvent associé à une diminution de l’activité physique ou de la qualité du sommeil. Nous savons que nous pouvons ralentir la progression du vieillissement grâce à notre mode de vie. Nous savons que si nous sommes plus actifs physiquement, le vieillissement sera nettement ralenti. La technologie portable permet-elle en soi de réduire les signes de ce que nous appelons le vieillissement? Je ne pense pas que ce soit le cas. Je ne pense pas que le fait de porter un appareil sur le bras puisse changer la trajectoire du vieillissement si l’on ne modifie pas son mode de vie.

Cependant, si vous utilisez un appareil portable pour obtenir des informations et vous motiver à être plus actif physiquement, à faire de meilleurs choix alimentaires, à passer une meilleure nuit de sommeil, à sortir du stress sympathique et de l’activation du système nerveux pour passer au repos et à la récupération parasympathiques, en utilisant des moyens tels que la méditation, la nature, les asanas plusieurs fois par semaine ou une douche froide de 30 secondes le matin, vous pourrez faire beaucoup de changements dans votre vie. Je trouve cela fascinant. Je pense qu’il s’agit d’un outil formidable dans la mesure où il vous motive et vous informe pour que vous soyez plus actif physiquement ou que vous apportiez d’autres changements à votre mode de vie, comme nous venons de le mentionner. Mais la technologie portable en soi n’est probablement pas encore très puissante. Jusqu’à ce qu’on ait un appareil qui se colle sur le côté de la tête et qui modifie le fonctionnement du cerveau pour qu’on quitte le sofa et qu’on décide de bouger, qu’on le veuille ou non… Mais je pense que nous n’en sommes pas encore là, et ce n’est peut-être pas quelque chose que nous cherchons à implémenter.

Jennifer Botterill :

Peut-être pas encore. Mais vous parlez des liens avec votre mode de vie et du fait que cela peut vous offrir une vue d’ensemble plus claire de votre mode de vie et des changements que vous pourriez vouloir apporter. Y a-t-il des mythes ou des idées reçues sur la technologie portable en matière de santé ou sur l’utilisation de l’IA dans le domaine des soins de santé qui, selon vous, doivent être démystifiés?

Dr Greg Wells :

Vous savez quoi? J’hésite toujours à démystifier les choses parce que la science est en constante évolution et que, à mesure de nos découvertes et en testant nos hypothèses, nous finirons par découvrir que certaines des choses que nous pensions vraies ne le sont peut-être pas. C’est la progression de la science. Et je crains qu’en démystifiant quelque chose, nous prétendions que la science ne fonctionne pas ou que cela signifie de ne pas s’inquiéter de la prochaine découverte parce que cette autre découverte est inexacte. Je tiens donc à dire à tout le monde que la science est un processus d’apprentissage. C’est un processus continu, et nous apprendrons des choses qui s’avéreront absolument vraies. Nous savons, par exemple, que l’utilisation de saunas trois fois par semaine pendant 20 minutes à une température donnée qui fait transpirer est associée à une prolongation de l’espérance de vie et à une réduction des maladies cardiovasculaires. Nous le savons.

Cette pratique existait dans les pays scandinaves, mais nous avons maintenant fait des recherches pour la soutenir et nous avons examiné les résultats de ces recherches. Nous savons maintenant que c’est probablement vrai. Cela sera-t-il vrai dans cent ans, qui sait? Mais pour l’instant, c’est une pratique qui fonctionne. Nous apprenons beaucoup de choses sur l’immersion dans l’eau froide, par exemple, qui peuvent ou non s’avérer vraies. Il y a donc beaucoup de choses que nous apprenons. Je pense en fait que l’intelligence artificielle a un potentiel énorme pour nous aider à formuler nos questions et à obtenir en retour des informations fondées sur des données probantes. La qualité des données et la probabilité d’obtenir des données inexactes ou fabriquées de toutes pièces à partir de l’IA sont aujourd’hui considérables. Mais j’espère que ça changera. Dans mon groupe, nous travaillons à former l’IA à l’utilisation d’informations fiables provenant de conseillers.

Je l’alimente donc avec mes livres et je lui dis de ne chercher que dans mes livres ou de consulter les livres d’autres personnes en qui j’ai confiance et de créer un réseau de confiance. Si vous pouvez utiliser l’IA pour vous aider à comprendre les informations provenant de votre réseau de confiance, je pense qu’elle a un énorme potentiel. Mais pour l’instant, il faut l’utiliser avec prudence et il s’agit plutôt d’une expérience, mais il est certain qu’elle jouera un rôle énorme dans le futur. Je ne peux pas imaginer que dans le futur, un médecin n’utiliserait pas l’intelligence artificielle pour vérifier ses recommandations. Par exemple : Je travaille également dans le domaine de l’imagerie diagnostique. Je fais beaucoup de recherches au moyen de l’IRM. Nous savons aujourd’hui que si l’on peut entraîner l’IA sur des ensembles de données concernant le cancer du sein, par exemple, elle fait un travail fantastique en détectant le cancer du sein avec plus de précision et plus rapidement qu’un radiologue. Nous devons toujours nous demander ce que l’avenir nous réserve. Je pense que le potentiel est énorme. Il n’est certainement pas encore exploité par le grand public, mais je ne peux pas imaginer un avenir où il ne constituera pas une part importante de ce que nous vivrons.

Jennifer Botterill :

En effet. La progression de la science, dont vous parlez, est certainement incroyable, et je suis heureuse que vous ayez mentionné certaines des stratégies que nous avons adoptées, même lorsque je jouais dans l’équipe canadienne, comme les saunas et les bains froids. Lors de nos voyages en Finlande, cela faisait partie de notre routine. Même jusqu’à ce que je prenne ma retraite, je me souviens de mes derniers grands matchs, les bains froids faisaient toujours partie du processus de récupération et nous ont certainement aidés à vivre plus longtemps. Dans votre monde idéal, comment voyez-vous l’avenir des appareils portables et celui de la technologie et des soins de santé en général?

Dr Greg Wells :

Je travaille à l’hôpital Sick Kids depuis 20 ans et j’ai eu la chance de faire de la recherche sur la fibrose kystique et la leucémie. Certains de mes étudiants diplômés ont fait des recherches sur la cardiologie, le lupus et la polyarthrite rhumatoïde inflammatoire. Je me suis toujours demandé ce qu’il faudrait faire pour que j’entre dans l’hôpital un jour et qu’il soit vide. Ce serait le summum. À quoi ressemble l’avenir des soins de santé selon Greg Wells? Il n’y a pas de soins de santé, car nous ne traitons plus les maladies, nous privilégions la prévention. Et la façon dont nous pouvons prévenir la grande majorité des maladies chroniques, et les plus importantes sont les quatre ou cinq qui tuent la grande majorité des gens : le cancer, les maladies cardiaques, l’obésité. Nous connaissons les problèmes, et nous savons également que le mode de vie contribue efficacement à réduire l’effet de ces affections et probablement à prolonger la durée de vie avant qu’elles ne nous touchent.

Ainsi, au lieu de connaître un lent déclin de 10 ans jusqu’à l’âge statistique de notre décès, nous profiterons de 82 belles années et d’une mauvaise semaine, au lieu de 72 belles années et de 10 mauvaises. Pour moi, l’objectif est donc de vider les hôpitaux et de passer d’un modèle de traitement des maladies à un modèle de prévention des maladies. Évidemment, je pense que la technologie peut jouer un rôle, mais je crois en la création de villes accessibles, où les pistes cyclables font partie des sentiers pédestres, pour inciter les enfants à faire de l’activité physique à l’école, intégrer des activités physiques au travail, prioriser une alimentation saine à l’école, au travail, à la maison, intégrer des pratiques de santé mentale comme la pleine conscience, la méditation et la prière, si cela fait partie de vos croyances, pour faire du plein air dans la nature, par exemple.

Je crois vraiment que l’avenir doit se tourner vers un modèle préventif. La technologie joue-t-elle un rôle à cet égard? Absolument. On peut utiliser la technologie pour déterminer quelles stratégies fonctionnent et peut-être utiliser l’intelligence artificielle pour élaborer un plan de nutrition ou d’entraînement pour soi-même. Il y a tellement de possibilités offertes par la technologie pour nous aider à évoluer, mais cela exige un énorme changement, et un changement politique pour passer des solutions à court terme à la prévention à long terme de ces maladies qui nous touchent en grande partie. Voilà donc ma vision. Je ne sais pas si j’y parviendrai. J’y travaille autant que je peux, en essayant de faire avancer ce programme avec mes amis politiciens et en essayant de diffuser dans le monde des informations utiles aux gens à grande échelle. Voilà de quoi il s’agit. C’est notre rêve. Et si je n’y parviens pas, peut-être que mes enfants y parviendront, qui sait?

Jennifer Botterill :

Absolument. Et les hôpitaux ne sont peut-être pas encore vides, mais merci pour tout le travail incroyable que vous faites au quotidien pour aider les gens avec ces outils et ces méthodes de prévention. Nous avons tous reçu beaucoup d’informations précieuses au cours de cette discussion. Enfin, y a-t-il une ou deux choses que vous aimeriez que nos auditeurs retiennent de notre discussion d’aujourd’hui?

Dr Greg Wells :

La première chose à retenir est probablement qu’il est possible d’apporter des améliorations si on a des données, si on mesure sa situation et si on fait de petits ajustements dans son mode de vie Au fil du temps, les choses changeront, peu importe ce que vous faites. Nous savons que 15 minutes de marche suffisent à réduire de 24 à 40 % le risque de 13 types de cancer, que deux à trois minutes de méditation de pleine conscience permettent de reconnecter les voies profondes de la matière blanche des neurones à l’intérieur du cerveau. Nous savons que ces mesures sont efficaces. Un petit changement suffit pour produire un effet. Le secret, c’est que si vous êtes capable de le faire régulièrement sur une longue période, c’est ce qui compte vraiment. Cela change votre physiologie, votre psychologie, et fait partie de votre vie pour toujours. Et c’est vraiment ce que j’espère que les gens retiendront, à savoir qu’il est possible de faire ces petits ajustements. Il suffit de persévérer, de consacrer son énergie à une ou deux choses à la fois. Ne vous compliquez pas la vie, ne procédez pas à des changements massifs, mais plutôt à des microchangements au fil du temps. Et si nous sommes en mesure de vous aider à le faire, c’est fantastique.

Jennifer Botterill :

Incroyable! Dr Greg, je vous remercie. Je pense que vous êtes une source d’inspiration pour beaucoup d’entre nous par votre travail quotidien. Vous aidez constamment les gens et leur montrez ce qu’il est possible de faire pour vivre pleinement sa vie et être au mieux de sa forme jour après jour. Merci donc de nous faire part de votre point de vue. J’ai eu beaucoup de plaisir à discuter avec vous et nos auditeurs seront reconnaissants envers vous pour vos idées. Merci, Dr Greg.

Dr Greg Wells :

C’est moi qui vous remercie. Merci beaucoup, Jen. Merci pour vos réflexions, vos analyses, pour avoir animé cette conversation et pour toutes les choses extraordinaires que vous avez apportées dans ce monde. Et c’est une source d’inspiration pour des gens comme ma fille de 13 ans, qui vous admire aussi. Merci pour tout ce que vous avez fait.

Jennifer Botterill :

Merci infiniment. Voilà! Merci d’avoir écouté un épisode du balado Au-delà de l’âge, une exclusivité de Manuvie. Dans le prochain épisode, nous nous entretiendrons avec Kasley Killam, de Los Angeles, en Californie, qui nous expliquera comment les liens sociaux et les relations peuvent contribuer à rester jeune. N’oubliez pas de consulter notre site Web, manuvie.ca/vivre-en-meilleure-sante, pour obtenir d’autres conseils, vidéos et contenus de Manuvie qui peuvent vous aider à vivre plus longtemps en santé, quel que soit votre âge.

Présentateur :

Les pensées et les opinions exprimées sont celles de l’animateur et de ses invités; elles ne représentent pas nécessairement celles de Manuvie.

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